Le club des nymphes - tome II (18)
Datte: 29/05/2019,
Catégories:
Inceste / Tabou
... découvre de quoi grignoter et surtout, une petite fiole de vodka. Je partage ma découverte avec ma sœur et me jette dans un fauteuil afin de déguster ce remontant. Le moment est venu de réappeler Louise ; entendre sa voix me fera du bien. Notre précédente conversation ayant été écourtée, nous avons tout le temps ce soir. Une nouvelle fois, ma belle me fait part de son soutien. Mais je n’ai pas trop envie de parler de mon père ce soir, je préfère plutôt me changer les idées, alors je l’interroge sur sa journée de cours. Tandis qu’elle me raconte les cours que j’ai loupé, Élodie s’est assise sur le lit et regarde la télé d’un air absent. J’enchaîne ensuite sur les découvertes que nous avons faites ; Louise est aussi surprise que moi de savoir Sarah propriétaire d’un château est héritière d’une très vieille famille. Finalement, notre conversation se termine et je m’en vais rejoindre ma sœur sur le lit à mater une émission de télé sans intérêt. J’observe Élodie du coin de l’œil. Elle n’a pas dit un mot sur mon père de la journée. Elle cache ses émotions. Je m’inquiète pour elle. — Élodie, comment tu te sens ? l’invité-je à parler. — Ça peut aller, répond-t-elle sur un ton neutre. — Tu es sûre ? insisté-je. Tu sais, ce n’est pas bien de garder tout pour soit. Il faut parfois mieux se confier. — Tu fais chier Thomas, peste-t-elle. Je t’ai dit que ça allait. Je n’ai pas besoin de toi alors lâche moi la grappe ! — Putain Élodie, m’emporté-je à mon tour, même maintenant tu ne peux ...
... t’empêcher d’être désagréable. Je m’attends à une autre réplique de sa part mais une grimace lui déforme soudainement le visage. Ses yeux s’humidifient et bien vite, elle éclate en sanglot. — Désolé Élodie, j’ai dit ça sur le coup. Je ne le pensais pas, tenté-je de la calmer. — Si, tu le pensais ! pleure-t-elle. Et tu avais raison ! Je ne peux m’empêcher d’être désagréable. Comme au réveillon, papa voulait juste avoir sa famille autour de lui et moi j’ai tout fait pour gâcher la fête. Je me suis disputée avec lui et je lui ai dit des horreurs que je ne pensais pas juste parce que j’étais contrariée. Je suis un monstre égoïste. Et maintenant, s’il meurt, il partira sans que j’ai pu m’excuser et lui dire à quel point je l’aimais. Je suis un monstre… Alors c’était donc ça ce qu’elle cachait sous son masque. Elle culpabilise. Voir ma sœur en larme est un spectacle plutôt déconcertant et insupportable. Mon instinct protecteur prend le dessus ; je la saisis dans mes bras pour la calmer. Elle s’est retenue toute la journée mais là, elle craque. Maintenant que les vannes sont ouvertes, elle semble inconsolable. — Ne t’inquiète pas, lui murmuré-je, papa sait très bien que tu l’aimes. — Ça n’empêche que je suis un monstre… — Arrête, ne dis pas de bêtises. Tu as certes des défauts, mais tu es loin d’être un monstre. — Ah oui ? Pourtant même avec toi je me suis montrée horrible. Je t’ai toujours mal traité, t’ai rabaissé quand tu fantasmais sur moi tout en jouant de ce fantasme et, quand tu ...