1. Conflit de génération


    Datte: 04/06/2019, Catégories: fh, hplusag, caférestau, noculotte, Oral pénétratio, fdanus, fsodo, confession, amourpass,

    ... je pose les résultats des tests sur la table. Elle les compulse fiévreusement et, au fur et à mesure de sa lecture, le sang se retire de son visage. Pascal, quant à lui, est aussi blanc que sa chemise. — Mais… Mais… Mais… Ce n’est pas possible… Pascal est ton père, j’en suis certaine… J’enfonce un peu plus le clou. — Pourtant, les analyses sont formelles… Cette fois, c’est officiel, elle pleure. Toute cette aura de femme fidèle et bafouée qu’elle a toujours tissée autour d’elle s’effondre brusquement. Je la prends dans mes bras. — Ne pleure pas… Il y a tellement de femmes qui feraient tout pour avoir un homme qui les aime, on ne va pas se plaindre lorsque l’on en a deux. Par contre, ne pas le reconnaître, c’est plus ennuyeux, surtout pour le fruit de ces amours…— Je ne comprends pas, reprend-elle. J’ai passé des dizaines de nuits avec Pascal, et simplement trois ou quatre avec Jean-Michel… Puis, les yeux pleins de larmes, se tournant vers Pascal. — Pourtant, je te jure, c’est toi que j’aimais…— Moi aussi, je t’aimais. Mais ne t’inquiète pas, répond-il, il y a prescription, de toute manière. Ce n’est pas grave.— J’ai si honte… Elle essaie de se calmer. Pascal lui tend un mouchoir, elle essuie ses larmes. — Pareil, je sais bien pourquoi tu t’es enfui, mais je n’ai jamais voulu l’accepter. Et cet argent, tu me l’as rendu, mais ça non plus je n’ai jamais voulu l’admettre. C’était comme si j’avais besoin de te détester…— N’y pense plus, c’est du passé. ---ooooOoooo--- Une longue ...
    ... conversation s’en est suivie, et c’est une mère infiniment apaisée que je viens de quitter, au bras de mon Pascal. — Dis-moi, Pascal, maintenant que nous savons tous deux que tu n’es pas mon père, veux-tu redevenir mon amant ?— Plutôt deux fois qu’une, répond-il. Nous nous embrassons comme les deux amoureux que nous sommes redevenus. — Alors, ce soir, j’aimerais que tu me réinvites au restaurant de l’autre jour. Et si la chambre que tu avais prévue est toujours libre, je serais ravie de t’y accompagner. Puis, après un silence. — Si tu ne poses pas de lapin, cette fois. ---ooooOoooo--- Deux heures plus tard, je suis sur le perron du restaurant, le garçon me reconnaît. — Ah, voici Monsieur. Je suis ravi de vous revoir ensemble. Une aussi jolie fille que vous ne devrait jamais attendre, encore moins pleurer.— Merci beaucoup… Pascal me prend par le bras. — Tu te souviens de notre première vraie rencontre ?— Laquelle ?— Celle où je t’avais demandé de me dire la couleur de ma culotte.— Oui, bien entendu.— Eh bien, aujourd’hui, si je te le demandais, je pense que tu aurais du mal à répondre. Il saisit immédiatement l’astuce. — Ah ? Parce qu’elle est dans ton sac ?— Ni dans mon sac, ni dans ma poche, ni ailleurs. Je suis venue sans. Sans soutif non plus d’ailleurs, et je l’ai fait rien que pour toi. Ce n’est absolument pas vrai, j’adore ce genre de trip. Mais je sais que Pascal, lui, ça a le don de le rendre fou. D’ailleurs, subitement, je jurerais qu’il est sacrément serré dans son ...
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