1. Conflit de génération


    Datte: 04/06/2019, Catégories: fh, hplusag, caférestau, noculotte, Oral pénétratio, fdanus, fsodo, confession, amourpass,

    ... frontières du nirvana avant de m’en éloigner que je ne m’y attends plus. Perdu ! Son sexe vient de franchir ma petite porte, j’en hurle de douleur, de joie et de surprise. Là, il me pistonne fougueusement, je crie, je crie encore, je crie d’autant plus fort qu’il a repris le massage de mon clitoris. Cette fois-ci, s’il me laisse en plan, je lui arrache les yeux… Maintenant, plus question de m’arrêter avant le terminus, je tonne, je beugle, je braille, je mugis, je gueule, j’exulte, je vocifère, jusqu’à ce que la jouissance soit telle que j’en hurle mon bonheur à m’en faire péter les cordes vocales. La descente est à l’image de l’ascension, longue, difficile et terriblement agréable. Par contre, une chose est absolument certaine, même s’ils n’ont rien vu, les voisins ont tout entendu, preuve en est de cette salve d’applaudissements et de hourras qui surgissent d’un peu partout. Côté discrétion, on repassera. La nuit est à l’image de cet orgasme, démentielle, géniale, et pourtant aussi terriblement romantique, comme en témoigne ce baiser qu’il dépose sur mes lèvres alors que je suis sur le point de m’endormir dans ses bras. Cette fois, je le sais, plus rien ne pourra jamais nous séparer. Pour la première fois de mon existence, le puzzle est complet… Pascal, j’en suis désormais certaine, est l’homme de ma vie, et peu importe qu’il ait l’âge d’être mon père, jamais je ne remercierais assez le ciel puisqu’il ne l’est pas. Je m’envole au pays des rêves, rêves dans lesquels ...
    ... Pascal n’est jamais loin. C’est merveilleux. ---ooooOoooo--- Combien de temps ai-je dormi ? Je ne saurais dire. La lumière crue du petit jour envahit la chambre, je peine à m’y habituer. Personne. Pascal est-il dans la salle de bain ? Je n’entends pourtant rien. Sur la terrasse ? La porte est fermée. Mon attention est alors attirée sur une enveloppe sur son oreiller, et dont je reconnais l’écriture. Je lis : Et puis, venant de la rue, comme échappée d’une radio, une vieille chanson parvient à mes oreilles : Il suffirait de presque rienPeut-être dix années de moinsPour que je te dise « je t’aime »Que je te prenne par la mainPour t’emmener à Saint-GermainT’offrir un autre café-crème.Mais pourquoi faire du cinéma,Fillette, allons, regarde-moiEt vois les rides qui nous séparentÀ quoi bon jouer la comédieDu vieil amant qui rajeunitToi-même ferais semblant d’y croireVraiment, de quoi aurions-nous l’airJ’entends déjà les commentaires :— Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire,Elle au printemps, lui en hiver ?Il suffirait de presque rienPourtant personne, tu le sais bien,Ne repasse par sa jeunesseNe sois pas stupide et comprendsSi j’avais comme toi vingt ansJe te couvrirais de promessesAllons… bon, voilà ton sourireQui tourne à l’eau et qui chavireJe ne veux pas que tu sois tristeImagine ta vie demainTout à côté d’un clown en trainDe faire son dernier tour de pisteVraiment, de quoi aurais-tu l’airJ’entends déjà les commentaires :— Elle est jolie, comment peut-il encore lui ...