1. Ecole du sexe (8)


    Datte: 26/08/2017, Catégories: Hétéro

    ... respiration. Elle ouvrit lentement les yeux. Lorsque son regard croisa le mien, elle me sourit, m’embrasant le cœur une nouvelle fois. -Alors, tu vas mieux ? Je ne compris sa question qu’au bout de quelques secondes. Après ce très bref moment, je m’aperçus que ma douleur s’était envolée. J’avais fait ressortir toute ma rage et toute ma frustration au travers d’Alice. J’étais maintenant libéré, grâce à elle. Elle tenta de se relever, aussi lui tendis-je ma main afin de l’y aider. -Désolée si je t’ai fait de la peine ce matin. Je voulais simplement que le coup du bandeau soit crédible. -Ne t’en fais pas pour ça, lui répondis-je en lui attrapant la main. Tu as donné ton corps pour me faire me sentir mieux. Je suis tellement navré que tu aies eu à endurer ça. -Ne sois pas désolé, me réconforta-t-elle tout sourire. Et puis, je dois dire que j’ai beaucoup aimé ce côté bestial, il faudra qu’on recommence ce petit jeu, et la prochaine fois, je ne veux pas que tu te retiennes. smsaaxq Elle se serra alors contre moi et vint poser sa tête sur mon torse. Je refermai mes bras autour d’elle à l’image de l’amour nous unissant, elle et moi, à l’image de cet étau flamboyant qui, je ne pouvais pas espérer mieux, durerait pour la vie. S’ensuivit alors l’un des baisers les plus intenses de toute mon existence. -Alors c’était pour ça... Je me retournai subitement, surpris par cette intervention venant de mon dos. Je dévisageai Alice, elle semblait aussi surprise que moi et, comme pour me ...
    ... protéger, elle se blottit davantage à moi et se plaça entre ma sœur et moi. Mylène nous faisait face, les yeux vides. -Comment ai-je pu être aussi aveugle, souffla-t-elle. -Pardon ? l’interrogeai-je, curieux de connaître le fond de sa pensée. -J’ai entendu ce que tu lui as dit pendant que tu lui grimpais dessus. Et maintenant que je vous vois, je me rends compte que tu as raison. Tu n’as pas choisi Alice parce que tu ne voulais plus de moi. Tu l’as choisie parce que tu l’aimes. Quand je pense que je me suis laissée penser que tu voulais te débarrasser de moi. Comment ai-je pu être aussi égoïste... Bastien, je suis vraiment désolée de t’avoir tant fait souffrir. Je ne suis qu’une idiote. Les larmes perlèrent à la sortie de ses yeux. Les miennes ne tardèrent pas à apparaître également. Je posai alors le regard sur Alice et, tout en me regardant droit dans les yeux, comme si elle cherchait à voir au plus profond de mon âme, elle opina du chef. -Mylène. Je suis désolée si je t’ai forcé à t’éloigner de moi. Crois-moi, je ne voulais me séparer d’aucune de vous deux, mais moi non plus, je n’avais pas ce choix. Sache que je te pardonne. Je te pardonnerai toujours. Tu es et resteras ma sœur à jamais. Mes mots ne demeurèrent pas sans effet sur elle. Elle s’avança lentement vers moi, quelques larmes, courant le long de ses joues, miroitaient sous les lumières de la pièce. Arrivée devant moi, elle m’embrassa furtivement et s’agenouilla devant moi. Elle sortit alors sa langue et la fit se ...
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