1. Ma locataire


    Datte: 06/06/2019, Catégories: fh, hagé, couleurs, noculotte, Oral pénétratio, hplusag,

    C’était il y a un mois Le téléphone sonne, je décroche : — Monsieur Blunch, c’est Charlène, votre locataire. Ah oui, c’est vrai, j’avais un peu oublié son existence depuis que je lui avait loué l’appartement, voilà six mois. Une belle fille noire, sénégalaise avec un contrat de séjour assorti à ses études de droit à la fac de Toulouse. Je ne suis pas un propriétaire emmerdant, exigeant des garanties à n’en plus finir, et je ne m’en trouve pas mal ; je n’ai pas eu depuis huit ans un seul impayé, bien que j’aie loué à des étudiants, ou aussi à des étrangers. Le logement est bien placé, à dix minutes à pied du Capitole, à deux pas de la Cité Administrative et de la faculté, si bien que le renouvellement d’un locataire se fait chaque fois sans difficulté, et sans passer par une agence. Son appel, pourtant, me fait penser que nous sommes le 6 et que je n’ai pas encore reçu son chèque. — Oui ? Comment allez-vous ?— Monsieur Blunch, je suis désolée, j’ai un gros souci financier, mais ça devrait se régler rapidement, ça vous ennuierait si je vous paye le loyer en fin de semaine prochaine ? Je vous promets que vous n’avez pas à vous en faire. Moi, pour la forme, je fais celui que cela ennuie quand même beaucoup ; faut pas laisser un locataire croire qu’il peut jongler avec le paiement de son loyer, et puis je finis par lui donner mon accord ; après tout, jusqu’à aujourd’hui, je n’ai pas eu à me plaindre d’elle. Je sais qu’elle n’a pas de gros moyens financiers : une bourse d’étude ...
    ... qui couvre tout juste son loyer, et pour le reste, elle a trouvé à travailler à temps partiel dans une agence de voyages. J’ai eu moi aussi des enfants étudiants, alors je suis plutôt porté à la compréhension. Hier, elle a appelé, de nouveau. — Monsieur Blunch, oh, je suis affreusement embarrassée. Vous savez, l’agence, ils sont un peu dans le rouge avec la crise économique, alors ils ont réduit mon temps de travail. Ils ne veulent pas me donner plus maintenant, qu’une après-midi par semaine. Oh, mon Dieu, je vais me débrouiller, je vais trouver une solution… Je l’ai entendue qui sanglotait au téléphone. — Charlène— Oui ?— Écoutez, ne vous mettez pas dans cet état. Il n’est jamais impossible de trouver une solution. Si vous voulez, je passe vous voir demain soir, nous en reparlerons. Elle a été d’accord. Il venait de germer dans ma tête une idée dont j’aurais dû avoir honte, mais je me suis dit que si elle s’accommodait des désirs libidineux d’un propriétaire quinquagénaire, moi, je m’accommoderais de ses retards de paiement. Faut dire qu’elle n’est pas vilaine, Charlène. À vrai dire, je ne l’ai vue que deux fois jusqu’à aujourd’hui. La première fois pour la visite, et la seconde pour la signature du bail. Ce jour là, elle était venue accompagnée de sa tante qui acceptait d’être sa caution. Elle portait un ensemble un peu strict : chemisier blanc, veste et tailleur sombre, la tenue de l’agence sans doute, complétant le tableau avec des lunettes un peu sévères pour son âge – ...
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