L'appartement
Datte: 27/08/2017,
Catégories:
fh,
ffh,
couplus,
nympho,
Collègues / Travail
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
fsodo,
fantastiqu,
couple+f,
Valérie avançait d’un pas décidé vers le couple qui attendait devant l’immeuble. « Eh ben ! ils ne sont toujours pas décoincés, ces deux-là ! Je sais même pas où ils peuvent trouver des fringues aussi ringardes. Entre le costume redingote gris et le tailleur vichy sous le genou… Pff… « Mais non ma chérie, souris… On va pas s’amuser mais on va palper… » Un crissement de pneu coupa ses pensées. — Putain mais fais attention… salope ! Le conducteur de l’utilitaire, visage pourpre d’ivrogne, avait parlé avant de la détailler. — Parce que tu faisais attention, connard ? Tu marques les passages piétons qu’après l’apéro ? Mauvaise nuit, humeur pourrie. Elle aurait frappé l’ouvrier si elle avait pu. Il dut le sentir, car il enclencha une vitesse et s’éloigna rapidement, non sans avoir lâché une dernière insulte. « Tous des ploucs… » Elle était surmenée. L’automne était gris et froid. Elle arrivait en retard parce qu’elle avait été ralentie par les éternels bouchons de Paris. Mais c’était la soirée précédente qui la mettait tant en colère. Après dix mois sans mecs, elle devait enfin sortir. Beau, charmant, il l’avait invitée au restaurant, ensuite ils devaient assister à un spectacle et elle espérait bien aller plus loin. Mais ce bande-mou lui avait posé un lapin. Il ne l’avait pas prévenue. Et c’est une femme qui avait répondu quand elle avait appelé. « Tous des cons. » Elle leva enfin les yeux vers les vendeurs, en forçant son meilleur sourire. Ils semblaient pétrifiés. Elle jeta un ...
... coup d’œil autour d’elle et son échauffourée ne semblait pas être passée inaperçue, car plusieurs passants la regardaient encore. Aucun ne s’attendait à voir cette jolie rousse, un peu frêle, si classe avec son tailleur court et son attaché-case à la main, jurer avec tant de ferveur. Elle décida de prendre ces regards pour des compliments et s’adressa au couple en prenant son ton le plus courtois : — Bonjour. Paris n’est vraiment pas une ville pour les piétons ! Sans leur donner le temps de répondre, elle enchaîna : — Nous montons ? Nous pourrons ainsi vérifier les quelques documents en attendant l’équipe. Ils ne devraient plus tarder. La femme fouilla dans son vaste sac pour sortir les clefs. Elle ouvrit la petite porte et précéda Valérie et son mari dans l’immeuble Haussmannien. Le calme de la petite cour intérieure, aux jardinières soignées, se propagea en Valérie. Le lieu était empreint d’une sérénité froide portée par les moulures de pierres et les vitraux géométriques. La concierge, le balai à la main, sortit d’une porte sur la gauche. Ni la femme, ni son mari ne semblèrent faire attention à elle. Ils ne répondirent pas à son timide salut et prolongèrent rapidement leur route par la porte qu’elle tenait ouverte. Valérie s’arrêta. — Bonjour, Madame. Je suis Valérie M. Je suis antiquaire et j’attends des déménageurs pour emmener quelques meubles. Serait-il possible de faire reculer le camion jusqu’ici, quand il arrivera ?— Mais bien sûr, ma petite demoiselle. Vous n’aurez ...