1. Le monde des hommes-chiens. (1)


    Datte: 17/06/2019, Catégories: Divers,

    ... plutôt, dans un spectacle de roches usées par les siècles, un écrin de verdure et de quiétude nous offrit le gîte que nous désirions tant... A l’ouest, les arbres, plus jeunes, laissaient encore passer quelques rayons de soleil qui caressait les cimes de leur lumière rasante. C’était beau. — J’vais me baigner, tu viens Déli ? Déli, c’est mon surnom, mais je suis aussi parfois sa petite Adèle. — Non, j’ai la dalle. Je fais un feu et je mange. — Tu as tort, il fera nuit après. — Je me baignerai demain. — Ça n’empêche pas. Et elle se déshabilla, ce qui ne fut pas long. Rien sous le short, rien sous le t-shirt. Plouf. Une fois le soleil entièrement disparu, l’ombre se fit rapidement plus épaisse. Le ciel sans aucun nuage allumait une à une ses étoiles; la nuit serait belle, et la matinée fraîche. Probablement. — Viens Chacha, c’est prêt ! Après un repas frugal, nous restâmes l’une contre l’autre près du feu puis nous nous couchâmes bien décidées à nous lever de bonne heure. J’entendis, cependant au bout de quelques minutes, le bruit caractéristique des lèvres qu’on écarte avec les doigts, de l’humidité du vagin visité pour le plaisir. — Tu devrais dormir ma grande sœur ! — J’ai la chatte en chaleur. Suce-moi les seins s’il te plait, le temps que je m’apaise. Alors ma langue chatouilla les tétons et cela se termina, comme toujours, par ma bouche que je finis par coller sur son sexe. Un 69 clôturerait sûrement cette berceuse charnelle et nous dormirions après l’orgasme, le visage ...
    ... couvert de cyprine. Il en fut ainsi. Je croyais dormir paisiblement, mais pour le coup, il n’en fut rien. Je plongeai pesamment dans un sommeil tourmenté. Mes rêves étaient remplis de scène de cul. D’habitude, je les apprécie. Il m’arrive évidemment de mouiller pendant que mon périnée se contracte. Je me réveille et me gode alors avec les doigts. Mais là, mes songes étaient pénibles, douloureux presque. C’est quasiment comme si quelqu’un avait épié mon intimité. En effet, je me voyais extérieure à la scène, comme si je m’étais observée moi-même faisant l’amour. Toutes ces scènes avaient existé. Elles défilaient sans ordre, comme des images de films mal montées. Toutes ces aventures, qui m’étaient réellement arrivées et dont, pour la plupart, je ne me souvenais plus, avaient en commun d’être en extérieur. Sous la toile de tente, avec un mec sur ma sœur et un sur moi, dans la bagnole d’un queutard, vite croisé vite oublié, sur le parking d’une boîte de nuit sordide, dans les chiottes publiques un soir de 14 juillet avec deux mecs à moitié bourrés qui me bourraient à moitié, sur la plage, à la furtive, avec un respectable père de famille à peine quadragénaire profitant de ce que maman surveillât les gosses dans l’eau pour m’emmener dans les dunes et se vider les couilles à la sauvette, avec tel autre dans la benne d’un van avec Chacha après plusieurs heures d’autostop en train de nous gouiner pendant que le conducteur roulait sans répit, derrière le bureau de la douane, toujours ...
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