1. Le monde des hommes-chiens. (1)


    Datte: 17/06/2019, Catégories: Divers,

    ... de plus en plus chaud. — On ferait mieux de partir. — Oui, tu as raison. Mais, avant d’avoir pu regagner la tente, je me sentis le crâne lourd. J’appelai ma sœur à l’aide pour lui dire que je me sentais mal, mais elle ne me répondit pas. Il me semblait que je m’évanouissais mais, au lieu de m’écrouler au sol, mes jambes le quittèrent et je fis une pirouette. Je me retrouvai flottant en l’air allongée parallèlement au sol à quelques centimètres de lui, du moins c’est ce que je crus car la lumière orange, très épaisse désormais envahissait tout et me dissimulait tout... Puis mon corps s’inclina, la tête penchant vers le bas et je sentis mes jambes aspirées vers le haut et il y eut une accélération énorme et subite. Je perdis connaissance. Au bout de combien de temps recouvrai-je mes esprits, il me serait impossible de le dire. J’étais à la même place, mais la tente avait disparu. Si le petit lac était bien là, ses eaux étaient plus sombres. La végétation plus courte et d’un vert pâle avec des nuances d’oranger. Il n’y avait plus d’herbe mais la roche à nu... et je reconnus l’endroit à la forme caractéristique d’un rocher en forme de siège sur lequel je m’étais assise la veille. Derrière était assise une personne dont on ne percevait que l’immense chapeau. Je m’apprêtai à l’appeler quand je sursautai. La main qui s’était posée sur mon épaule n’avait pourtant rein pour m’inquiéter. C’était celle de ma sœur. — On est où là? — Je sais pas, c’est un cauchemar ! Tu as vu ? On ...
    ... dirait que quelqu’un est assis derrière le rocher. fxzfvvkc — Tiens, oui, il y a un chapeau. Monsieur ? — Alors le chapeau bougea. — Mon Dieu, c’est quoi ça ? — Viens on fout le camp ! Ça c’était un monstre. Il avait la peau entièrement grise. Il était entièrement nu à part un pagne très long qui lui pendait entre les jambes. Son corps était très musculeux, ressemblant à celui d’un homme, mais plus trapu avec des doigts plus longs et très fins et des pieds semblables à ceux d’un canidé cagnard en plus longs. Sa tête était ronde avec un museau tel celui d’un chien avec une truffe cependant beaucoup plus développée qui ressemblait davantage à un petit groin à cause de ses énormes narines. Ses yeux étaient malicieux presque bienveillants. C’est peut-être cela qui nous a apaisées. De toute façon, nous n’avions pas le choix. Nous étions paralysées. Il était légèrement voûté et son poil blanc très fourni dans le creux de ses pectoraux puissants (ainsi que celui qui dépassait du pagne recouvrant en partie le pubis lui donnait un certain âge. Il nous a parlé ! Nous n’avons rien compris. Alors, il a saisi un médaillon qu’il portait au cou, a tourné la bague qui le sertissait et peu de temps après deux véhicules sont arrivés. On eût dit des scooters, sans roues bien sûr puisque flottant dans l’air. Les conducteurs étaient comme l’ancêtre, chapeau en moins avec des cheveux très courts et très noirs qui tranchaient sur leur peau grise. Sur leur poitrine et sur leur pubis s’étalait la même ...
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