Le monde des hommes-chiens. (1)
Datte: 17/06/2019,
Catégories:
Divers,
... pilosité très sombre. L’arrière d’un véhicule était une espèce de nacelle comme le sont celles qu’utilisent les sauveteurs pour les accidents de ski. Un rayon, parti de chacune d’entre elles, vint nous soulever, et nous y déposer. Quelques instants plus tard nous étions dans une ville gigantesque, quasiment déserte, très étendue mais basse. Des nacelles, nous fûmes transportées dans une vaste salle et déposées dans des sortes de cocons, plus larges que des cabines à UV. Nous y fûmes plongées dans un profond sommeil. A notre réveil, le vieillard nous attendait avec une sorte de crosse dans la main. J’étais entièrement nue. — Vous allez bien ? — Oui, oui... mais qui êtes-vous ? Où sommes-nous ? — Suivez-moi sans crainte, vous allez comprendre. Sa voix était chaude mais bienveillante. Nous l’accompagnâmes. Nous traversâmes des salles gigantesques où nous croisâmes ses semblables, tous avec le même pagne, quelques-uns avec des sortes de harnais. Ils saluaient doucement celui qui nous précédait en s’inclinant respectueusement tout en lenteur. Une porte s’ouvrit dans un mur sans que nous l’ayons devinée. Une pièce très lumineuse, avec des trônes tout autour nous accueillit onze des trônes étaient occupés. — Voici les dernières vénérable. — Bien. Merci Moolabhit. Bonjour mesdames. — Qui êtes-vous ? Demandai-je inquiète, alors que ma sœur regardait tout autour sans crainte apparente. — Je suis le vénérable-gouverneur. Je préside à la destinée de mon peuple, le menhund. Et voici le ...
... grand conseil et Moolabhit notre chaman qui vous a accueillies. — Où sommes-nous ? — Dans le monde des menhunds. Vous n’y craignez rien. Prenez place. Je vais vous expliquer ce que vous faites ici. Regardez. Alors un film s’alluma sous nos yeux sans qu’il y eût besoin d’écran. — Voyez-vous, autrefois, reprit-il, notre monde était heureux. Il comptait des milliards d’habitants et puis il y a eu la malédiction. La malédiction. Et il nous expliqua qu’un de leurs chamans, évincé du pouvoir avait jeté un sort sur la planète. Toutes les femmes de leur race disparaitraient en quelques générations et en devenant de moins en moins fécondes. Rien n’y a fait dit-il. Nous maîtrisons les lois de la génétique mais nous n’avons pas pu rendre nos femmes plus fertiles. Les générations sont passées. Les dernières de nos femmes n’ont accouché que de mâles et très peu encore ! Il n’y a plus que trois femelles vivantes sur la planète et aucune n’a donné naissance à plus d’un enfant, un mâle. Et il nous raconta. La population s’était donc effondrée. Lors de la dernière génération, il n’était né que quelques milliers d’individus et peu de femelles. Et à l’actuelle aucune. — Dans moins d’un de nos siècles, notre espèce aura disparu, dit-il. Vous allez nous aider. — Comment cela ? Dit Chacha. — Nous avons cherché, dans tous les mondes que nous connaissons, des femelles qui nous ressemblent. Vous êtes les plus proches. Quand vous êtes arrivées, nous avons modifié vos gènes pour les rendre compatibles ...