1. 54.9 SUITE de "Un beau mâle brun et très très chaud"


    Datte: 17/06/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... doigts : il suffit que l’une de ses mains glisse sur ma queue ; rien que le contact avec ses doigts suffit à mettre le feu aux poudres d’une nouvelle jouissance, à embraser mon bas ventre. « Putain… Jérém… tu vas encore m’avoir… » je lâche, la voix soufflée par le plaisir qui me happe déjà, le ventre en feu, la rondelle se contractant autour de sa queue, me renvoyant de nouveaux frissons par ricochet. « Je viens… » fait le bogoss à son tour. « Vas-y, remplis-moi… » je lui chuchote, à bout de souffle, pendant que je perds pied, que ma raison s’évapore, que ma vue s’embrouille, que mon cerveau se vrille. Le précipice de ce nouvel orgasme en si peu de temps parait à mon corps encore plus vertigineux que les précédents ; la force de cette nouvelle jouissance me secoue à un point que j’ai l’impression de m’ouvrir en deux, de faire un malaise, l’impression d’avoir atteint l’orgasme ultime, celui dont mon corps ne se remettra pas, l’impression de partir à tout jamais en jouissant pendant un seul instant. L’orgasme masculin, délicieuse puissance d’un instant divin où le corps et l’esprit se transforment en big bang de jouissance. Je jouis, envahi par sa queue ; il jouit, enserré par les contractions de ma rondelle ; on se procure l’un l’autre un plaisir délirant ; mon beau mâle brun rugit son plaisir, je pleure le mien ; nos corps communiquent leurs plaisirs au-delà de nos intentions, c’est une osmose parfaite, osmose qui nous permet de ressentir la vibration de la jouissance de ...
    ... l’autre, j’ai presque l’impression de sentir ses giclées inonder mes entrailles, féconder mon corps de sa bogossitude. J’adore le fait de penser que mon Jérém ait compris que le fait d’amorcer ma jouissance lors de la pénétration est une délicieuse astuce pour décupler la sienne ; qu’il veut me faire jouir pour jouir lui-même comme un malade ; mais qu’il tient quand même à me voir jouir parce qu’il aime ça. Nos corps épuisés, trempés, abandonnés sur le lit, superposés l’un l’autre ; fous de plaisir, c’est en silence que nous tentons de récupérer nos corps et nos esprits après les tornades qui les ont secoués. Lorsque mon bobrun amorce le mouvement de se relever et de se déboîter de mon entrejambe, je me retourne aussi prestement que je peux, je l’attrape par les biceps et je l’attire contre moi. Pris par surprise, le bogoss n’est pas en position d’opposer de résistance à mon geste, il n’a d’autre choix que de se laisser faire. Fou de plaisir, je l’enserre dans mes bras ; là encore, il se laisse faire ; je suis si bien, je le sens si proche, jamais je ne me suis senti si proche de son cœur. « Tu es vraiment un sacré mec… tu me fais tellement de bien… je suis tellement bien avec toi… Jérém… je t’… ». « Je dois y aller… » coupe court le bogoss tout en se dégageant de mon étreinte. Le temps presse, les mots aussi. Surtout ceux qui ne sont pas encore dits, mais qui déjà frémissent entre les lèvres de celui qui n’ose pas les prononcer et bourdonnent dans les oreilles de celui qui n’est ...
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