1. Muse stagiaire


    Datte: 20/06/2019, Catégories: fh, grosseins, Collègues / Travail amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral nopéné, jeu, merveilleu,

    L’annonce de l’arrivée d’un stagiaire est toujours synonyme de perte de temps, le lycéen boutonneux nous regardant avec les yeux aussi vides que sa boîte crânienne et de maux de tête à tenter de lui inculquer le début du commencement de la notion du travail. Autant dire que quand David, le Directeur de création, a surgi dans mon bureau pour me prévenir que je récupérais, dès le lendemain, la charge d’une stagiaire pour trois semaines et qu’elle n’était autre que la fille du patron, j’ai senti le sol se dérober sous mes pieds. L’enfer sans les flammes. Le temps que j’accuse le coup, il était déjà sorti sans que j’aie eu le temps de lui demander plus de précisions sur les modalités ou le but de ce stage. De toute façon, ce serait une corvée, et mon travail, déjà passablement en retard, en prendrait encore davantage. La fille du patron ! Autant dire un mouchard qui rapporterait mes moindres faits et gestes au big boss… merde ! Non pas que je sois un glandeur ou que je passe mon temps au téléphone avec le Bengladesh, mais je suis un créatif, moi ! Un artiste. À ce titre, il peut m’arriver de regarder les nuages de ma fenêtre pendant une heure. Mais c’est ma façon de bosser. C’est une façon comme une autre de faire venir les idées. Et les idées, c’est pour ça qu’on me paie. Je bosse dans une grosse agence de pub, au fait. Et là, j’ai récupéré la refonte du visuel des magasins en ligneMy gode ! Allez, ne faites pas les innocents, vous avez toutes et tous au moins jeté un œil sur ...
    ... leur site. Enfin, si ce n’est pas le cas (menteurs, va !) sachez queMy gode ! est leader mondial sur le marché en pleine croissance des accessoires sexuels. Il y a encore trois ans, c’était une start-up. Dans leur garage, Kevin et sa sœur Jessica se sont mis à vendre des boules de geisha et autre vibromasseurs fabriqués en Chine et produits à faible coût. Contre toute attente, la petite société a connu un essor incroyable sans avoir eu besoin de débourser le moindre centime en communication. Devenue une grosse structure, il était temps de se doter d’une identité propre et de pérenniser l’entreprise en se lançant dans un programme de communication. Couleurs, design, visuel, accroche, c’est ce dont j’ai écopé depuis un peu plus d’un mois. Avant toute chose, il a fallu que je m’imprègne de leurs produits. J’ai passé plus de trois jours à éplucher leur catalogue en ligne, découvrant par la même occasion l’étendue de l’imagination des designers de sextoys. Très instructif. Bref, je me voyais mal faire bosser une gamine sur le logo de notre client… même si, avec Internet, les jeunes en savent sans doute plus sur le sujet que nous au même âge, il y a des limites à ne pas dépasser. Ma décision fut vite prise : dès le lendemain matin, j’irais voir David et je lui demanderais de fourguer sa stagiaire à quelqu’un d’autre. * * * Après une nuit interminable à me demander si ma carrière ne souffrirait pas trop de ce refus – c’était quand-même la fille du patron – je décidai de la recevoir et ...
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