Muse stagiaire - Histoires de Sexe

Muse stagiaire

... d’aviser suite à notre première entrevue. À neuf heures précises, David déboula dans mon bureau, suivi d’une blonde immense qui, si elle était lycéenne, devait avoir redoublé quelques classes. En tailleur-jupe et talons aiguille, elle avait tout à fait le look "boîte de pub". — Thalia, voici Michaël, ton tuteur. Elle s’approcha de moi avec un sourire de starlette et me tendit la main. Je la lui serrai machinalement, m’évertuant à ne pas baisser les yeux vers son décolleté plongeant. — Ravie de travailler avec vous, me dit-elle.— B… bienvenue, bafouillai-je.— Michaël est un artiste, reprit David. L’élocution n’est pas son point fort, mais dans son job, il est excellent. Bon, je file ! Il me gratifia d’un clin d’œil avant de sortir, me laissant seul avec un clone d’Adriana Karembeu délestée de vingt ans et gonflée aux hormones de croissance mammaire. Elle souriait toujours. N’ayant pas encore recouvré mes facultés d’orateur, je l’invitai d’un geste à prendre place dans le canapé mis à ma disposition dans mon bureau. Mais que dire ? Après quelques minutes d’un silence pesant, c’est elle qui brisa la glace : — Je pense que tu es surpris… On se tutoie, hein ? J’acquiesçai sans un mot. — Bien, reprit-elle. Tu dois être surpris de ne pas te retrouver avec une gamine, pas vrai ?— Euh… en effet.— J’ai vingt-six ans, poursuivit-elle. Et je fais des études de pub. En fait, je suis partie en Australie. Je voulais voir du pays et je n’ai repris mes études que l’année dernière. Quand il a ...

... été question de stage, j’ai naturellement pensé à la boîte de mon père et… me voilà ! Elle n’était pas une gamine, mais étrangement, l’idée de bosser avec elle sur la campagne deMy gode ! ne me sembla pas moins compliquée. — Sur quoi tu bosses ? demanda-t-elle, visiblement décidée à ne pas laisser le silence envahir mon bureau.— Je dois… Nous devons, corrigeai-je, créer une identité visuelle pour une entreprise…— Ah, génial ! Quelle entreprise ?— Un magasin en ligne…— Vrai ? Sarenzo ? Baba express ? Amazin ? Elle posa alors le regard sur mon bureau et découvrit quelques-unes des nombreuses impressions faites pour me familiariser avec les produits. — My gode ? demanda-t-elle avec un large sourire.— Gagné !— Waouh ! Si j’avais su qu’un jour je bosserais pour eux… Je suis une de leur plus fidèles clientes, ajouta-t-elle comme s’il s’agissait d’une bijouterie. Devant mon évidente panique intérieure, elle crut bon d’ajouter : — Tu es choqué ? Ça n’a plus rien de choquant, et personne ne s’offusque de voir un vibro dépasser du sac à main d’une femme. Célibataire ou pas. Je connais plein de femmes mariées et heureuses qui ont une collection de jouets impressionnante. Et même pour homme, y’a des trucs super sympas. Elle s’approcha de mon Mac et navigua sur le site avec une dextérité qui témoignait qu’en effet, elle y était habituée. — Regarde, me dit-elle en inclinant l’écran. Une dizaine de miniatures proposaient un assortiment d’anneaux péniens, les cockrings que j’avais découverts ...