Les fantômes d'un passé lointin (1)
Datte: 26/06/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... impossible de l’ouvrir. Là, Martine ne se sent plus rassurée du tout. Direction l’autre porte. Cette fois, elle est restée ouverte. Mais il faut passer à travers les épines de ces rosiers très serrés. Si le sol ne semble pas nous poser de problème, vu nos chaussures de montagnes, il n’en est pas de même avec nos vêtements. — Écoute ma belle, on va lire ce bouquin, se manger un truc et on avisera ensuite. — Si tu veux, mais on le fait en haut alors. — Comme tu veux. Martine me suivit au haut. Sur le sol, je disposais mon sac de couchage sur le sol et j’entamais cette lecture. La femme qui l’avait écrit donnait la raison de son premier pèlerinage. C’est son mari qui l’avait forcée à le faire. Pour soit disant faire en sorte qu’elle puisse enfin enfanter. Tout en bas de cette première page, une année, 1319. En repensant à l’histoire apprise à l’école, c’est en pleine période de l’inquisition. Ce qui me donne une piste sur ce bâtiment. Derrière nous le soleil pénètre par une petite fente en forme de crucifix. En suivant ce rayon de soleil des yeux, sur le sol. Je découvre d’autre inscription. Cela m’explique bien des choses quand je lis que la femme est la source du péché originel, qu’elle ne doit plus être qu’une pénitente tout au long de sa vie de pêcheur. En entendant mes mots, Martine est prise d’un fou rire. Il est vrai qu’à notre époque ces mots ont de quoi faire sourire. — Tu sais, l’inquisition était monstrueuse. Le moindre faux pas d’une femme, même ordinaire et ...
... c’était le tribunal de l’inquisition, la torture et le bucher. — Ce ne devait pas être drôle tous les jours. — Ça non, imagine le mari qui avait une jolie Maîtresse. Il accusait sa femme de sorcellerie et hop, le bucher. — La vache, ce n’était pas des tendres alors. — Non, de nos jours, on appelle ça un divorce. — Je préfère ça au bucher. Enfin, elle me souriait à nouveau. Je continuais la lecture. Tout était en latin, mais je lisais ce livre comme si j’étais un romain parvenant à en faire une traduction parfaite. La femme décrit ses supplices, le fouet, les pinces, les pichets d’eau qu’on la forçait à boire. Et toujours suspendue à une croix différente chaque jour ou encore, couchée à même le sol, écartelée. Puis, il y a ce paragraphe terrible. Elle marque que celles considérées comme sorcières ou hérétiques étaient conduites au sous-sol pour y être torturée avec la plus grande sévérité et brulée vive sur la croix des impures devant la porte de l’enfer. Donc, il aurait une troisième porte. Je me levais pour la chercher. En bas, on ne trouva rien de plus que les deux portes. Au sous-sol, on chercha longtemps avant que Martine ne s’appuie contre une pierre du mur. Là, devant nous, une porte s’ouvrait dans un grand fracas. Martine ne me suivit pas. J’entrais seul, ma lampe de poche à la main. Une faible lueur guidait mes pas. Parvenu devant une nouvelle porte, je l’ouvrais facilement. Ce fut une vision d’horreur, il y avait une croix de pierre. La pierre était noircie pas ...