1. Les fantômes d'un passé lointin (1)


    Datte: 26/06/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... d’innombrables feux allumés à sa base. Si j’étais dehors, j’étais encore prisonnier, un haut mur lisse entourait ce cite de supplice. Dans un coin, je trouvais ce qui avait dû être les cendres des suppliciés. Je fis demi-tour, laissant cette porte ouverte. Mais à peine dans ce tunnel que la porte claqua violement. Près de Martine, je lui racontais ma découverte, elle frémit de peur. Tout en haut sous le toit, je repris la lecture. La femme y raconte ses sévices en détail. Cela allait des orties au fouet en passant par de monstrueuses pinces qui déformaient son corps. Elle précise avoir hurlé de douleur. Les moines, une précision de plus, s’ils étaient sadiques, ils n’hésitaient pas à se masturber en torturant les femmes venues faire pénitence. Parfois, ils allaient jusqu’au viol des pénitentes. Plus loin, elle raconte avoir elle aussi éprouvé du plaisir de ses sévices. Surtout quand un moine enfonçait une sorte de poire de bois dans son sexe et le tournait lentement. Plus elle détaillait ses supplices reçus, plus Martine se sentait transportée dans cette époque lointaine. ...
    ... Et moi, la voyant se caresser, je bandais comme un âne. Elle se levait, le regard perdu je ne sais où. Elle retirait ses vêtements un a un en marchant vers l’escalier qu’elle descendit. Là, elle fit le tour de toutes les croix en s’appuyant sur chacune, comme un chemin de croix. Je comptais les croix, il y en avait douze exactement. Puis, Martine se dirigea vers le sous-sol, comme guidée par une force. En bas, des torches étaient allumées et la salle remplie d’objets de torture. Martine restait debout, figée comme si elle attendait son tour. Je pris le couloir jusqu’à la porte donnant sur la cour du bucher. Sous la croix, un brasier était allumé, je sentais sa chaleur. Tout ça devenait un cauchemar, un véritable cauchemar. Je me souvins d’un passage du livre, un moine, le père supérieur, qui invitait cette femme à la suivre dans sa pénitence. D’après le récit, il était torse nu, portait un cilice autour de sa poitrine velue. Elle en fait une description très précise. Je rejoins Martine au plus vite. Elle était là, devant moi, sans me voir. — Hé, toi, suis-moi ! — Bien Maître. 
«1234»