1. 0205 Non, ce n’est pas un rêve.


    Datte: 28/06/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... m’assène un petit sourire malicieux, sexy à mourir. Avant d’enchaîner : « Je me souviens de quand tu t’es pointé au lycée avec ton t-shirt jaune fluo… ». « Tu te souviens de mon t-shirt jaune ? ». « Oui, il était ridicule… ». « C’est clair qu’il était ridicule… c’est la faute de ma mère… moi je ne voulais pas d’un truc pareil pour mon premier jour de lycée, mais elle m’a obligé à le porter… ». « C'est de ton regard que je me souviens surtout… ». « Mon regard ? ». « Tu me matais grave… ». « Quand je t’ai vu dans la cour du lycée avec tes potes, j’ai cru que j’allais me liquéfier sur place… je n’avais jamais vu un mec aussi beau de ma vie… ». « Là, j’ai su que tu me kiffais grave… ». « Et ça t’a fait quoi ? ». « Sur le coup, ça m’a un peu énervé… mais ça m’a aussi flatté… c’était bizarre… ». « Oui, je devais avoir l’air très con… ». « Non…pas du tout… t’avais l’air tout timide, t’avais peur de te faire gauler… ». « Dès l’instant où je t’ai vu, j’ai eu envie de tout savoir de toi, de te connaître, d’être avec toi, de te serrer dans mes bras… ». « T’avais déjà envie de coucher avec moi ? ». « Je ne sais pas… je crois que ce jour-là, j’étais tellement sous le choc que je ne savais même pas ce qu’il m’arrivait… quand je t’ai vu, j’ai ressenti comme une décharge électrique, un truc que je n’avais jamais ressenti avant… j’étais tout sens dessus dessous, et, franchement, je crois qu’à cet instant précis, il n’y avait encore rien de sexuel dans mes envies… je crois que j’étais ...
    ... amoureux ». « Pourtant, tu t’es pas privé de me mater… ». « C’est pendant les premier jours de lycée que j’ai commencé à réaliser que j’avais vraiment envie de toi… avant de te rencontrer, je me rendais déjà compte que je regardais les mecs et pas les nanas, mais ça restait vague, je n’arrivais pas encore à réaliser, à comprendre, à mettre des mots sur ce que je ressentais… mais quand je t’ai vu, ça été une évidence, une révélation… quand je t’ai vu, j’ai compris que je n’aimerai jamais les nanas, car il n’y avait que les mecs qui me touchaient… et toi, par-dessus tous… j’étais heureux de découvrir qui j’étais, mais ça me faisait peur aussi… mais c’était plus fort que moi, et te regarder me faisait du bien… je me disais que si je ressentais tellement de bonheur à regarder un mec comme toi, être gay ça ne pouvait pas être mal… ». « Je me souviens de comment tu me matais au premier cours de sport, pendant que je me changeais dans les vestiaires… ». « T’avais remarqué ça ? ». « Bien sûr que j’avais remarqué… tu me matais de ouf… je t’ai gaulé, et tu étais si gêné… t’as vite baissé le regard… c’était mignon… ». « J’avais tellement peur que tu te mettes en pétard… et encore plus que tu me traites de pd devant tout le monde… ». « Je ne l’ai jamais fait… ». « C’est vrai, mais les autres oui… ». « Tu sais, il m’est arrivé de demander à certains potes d’arrêter de te faire chier… ». « C’est vrai ? ». « Oui, ça me mettait en rogne de voir des crétins s’acharner sur toi… ». « C’est gentil ça… ...
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