Le papyrus d'Anubis - Histoires de Sexe

Le papyrus d'Anubis

... plaisirs qui se laissèrent lentement conquérir, l’anus de l’une jouait de mon membre en se contractant autour, celui de l’autre cédait doucement à la pression des pénis. Seigneur ! Ce fut intense, long, extraordinairement long. La nuit était brutalement tombée et le muezzin appelait les croyants, lorsque cessa le combat. Allongés côte à côte, dans la pénombre de la chambre, nous écoutions la respiration de la ville gigantesque dont les lumières caressaient notre fenêtre. Chantal se pencha sur moi, j’étais encore tout surpris de la découvrir chauve, si belle, si attirante que le désir reprit en moi. Elle entama une masturbation lente de mon membre et sa voix s’éleva dans cette langue qui ne m’était plus désormais étrangère : — Force et Vie Seigneur Rahotep, force et vie à vous mes amis, nous sommes morts mais l’amour est éternel. Tant de félicités ne peuvent pas mourir, c’est pourquoi nous serons toujours en vous gardiens de vos amours. Puis Rahotep pris la parole : — Force et vie, Sublime Nofret fille de Akhouamon, servante d’Isis, force et vie à vous gens de ce temps, soyez bénis pour avoir permis à nos passions de revivre si intensément. Et enfin Chantal dans un bon français me dit en me fixant : — Charles, j’aimerais te dire quelque chose…— Dis !— Ça me gène…— Allez…parle— J’aimerais bien… avoir plus…— Plus ?— Oui ! Je ne sais pas, par exemple, faire ça à trois ou à quatre… Nous nous regardâmes un instant et partîmes ensemble d’un grand rire. Nos anciens n’avaient pas encore connu la morale monothéiste. Reprendre notre vie avec notre nouvelle apparence ne serait pas simple, mais, au fond de notre cœur, nous sentions les envies et les bonheurs que Nofret et Rahotep nous promettaient. À suivre…