Dédale (4)
Datte: 08/07/2019,
Catégories:
Inceste / Tabou
Chapitre indépendant des précédents. L’homme et la femme s’en vont derrière moi et disparaissent. Derrière nous, au loin, nous pouvons apercevoir les immeubles qui tombent en morceaux depuis que l’humanité a chuté. Dans ce qu’il reste de l’école où j’ai grandi, nous sommes les derniers survivants. Les murs ont disparu, remplacés par des touffes de mauvaises herbes. Seules les tables et le tableau noir sont encore en place comme autrefois. Devant ce dernier, mon prof de math nous explique l’itinéraire que nous devons suivre pour sortir de ce cauchemar. Il nous met en garde contre tous les dangers que nous allons devoir affronter. Il nous promet que tout se passera bien et que nous allons tous nous en sortir. C’est faux. Je sais que la plupart d’entre nous mourront. Je sais que je vais mourir. Et je sais exactement comment cela va se passer. C’est ce qu’il doit arriver pour le bien de tous. Après ce briefing, nous nous levons de nos chaises et commençons à nous mettre en route les uns derrières les autres. — Reste près de moi, m’ordonne ma mère en me prenant la main. Je ne veux pas que tu t’éloignes. J’accepte de mauvaise grâce et nous continuons notre marche avec le groupe. Mais la nuit tombe rapidement alors mon prof de math indique que nous devons nous réfugier dans une maison. Je reconnais l’habitation : il s’agit de celle où j’ai grandi. Ma mère m’entraîne dans sa chambre et m’allonge sur son lit. L’armoire, le miroir, la table de nuit, tout est encore en place comme ...
... autrefois, comme si la catastrophe n’avait jamais eu lieu. — Reste près de moi, me répète-t-elle en se collant à moi. Maman passe ses bras autour de moi et me serre. D’abord dans le dos, elle finit par me caresser rapidement les fesses. Son visage s’approche et elle dépose un baiser sur mes lèvres. Surpris, j’ai un mouvement de recul. — Ne t’en fais pas, tente-t-elle de me rassurer. C’est tout à fait normal. Elle m’embrasse de nouveau et ses mains commencent à me caresser l’entrejambe. Une présence pesante plane dans la pièce. Je ne sais pas où, mais je sais qu’il est là, l’homme d’ombre qui se morfond dans l’obscurité. Un murmure s’élève, tel un courant d’air : — Comment ose-t-elle te toucher ? Je me lève brusquement alors que ma mère tentait de glisser sa main dans mon pantalon et cours en dehors de la pièce. Elle part à ma poursuite et me suit jusqu’à la cave qui est bien plus grande qu’avant. Les murs sont recouverts d’une sorte de matière mi-organique, mi-métallique. Des dizaines de gros œufs bizarres hauts d’environ quarante centimètres recouvrent tout le sol. Une drôle de brume bleue bizarre enveloppe les œufs et semble réagir à notre contact. Ma mère, stupéfaite par cette présence inconnue, s’avance vers un des œufs qui vient de s’ouvrir par le haut. Elle se penche au-dessus pour voir ce qui se cache à l’intérieur. D’un coup, une créature lui saute dessus et s’agrippe à son visage. Huit pattes, deux sortes de boules en dessous des pattes et une longue queue qui s’enroule ...