Dédale (4)
Datte: 08/07/2019,
Catégories:
Inceste / Tabou
... autour du cou de maman qui se débat et s’écrase au sol. Au bout de quelques minutes, la créature finit par la lâcher et tombe au sol comme si elle était morte. J’aide ma mère à se relever. Elle pense s’en être sortie, mais je sais que ce n’est pas le cas. Juste le temps d’y penser et voilà qu’elle se tord de douleur, se plaint de maux de ventre, tousse et crache du sang. Son ventre explose, et il en sort une sorte d’étrange serpent rosâtre au nez arrondi et aux crocs métalliques qui s’enfuit dans un coin de la cave. L’homme d’ombre, toujours caché dans l’obscurité, a observé toute la scène. — Ne t’en fais pas, dit-il. C’est tout à fait normal. Je sais. C’est ce qu’il doit se passer. Je remonte les escaliers, rejoins le reste du groupe pour la suite de notre voyage. Nous n’avons pas marché cent mètres qu’un nouveau danger apparaît : un énorme tyrannosaure nous a pris en chasse et se lance à notre poursuite. Nous courons de toutes nos forces pour sauver nos vies. Nous croisons une statue de chevalier qui s’est écroulée en direction du Nord. Je me souviens que c’est l’itinéraire qui doit être suivi pour que tout se passe comme prévu, mais le groupe, dans l’agitation, prend la direction opposée. Non ! Que font-ils ? Pas par là ! Par là, ils trouveront un chemin sûr et ils seront tous sauvés. Ce n’est pas ce qu’il doit se passer. Ils vont tout gâcher. Ce n’est pas possible ! Nous devons mourir. Je panique et arrive à remonter le temps juste au moment où nous atteignons la ...
... statue du chevalier. — Vers le Nord, hurlé-je au groupe. Ce coup-ci, tout se passe normalement. Il nous faut une centaine de mètres de plus pour atteindre le jardin public. Nous semblons avoir semé le dinosaure, alors nous faisons une halte pour reprendre notre souffle. — Nous l’avons échappé belle ! Mon cœur fait un bon. C’est elle ! Mon grand amour du lycée, toujours aussi belle et désirable qu’autrefois. Malgré la situation, elle sourit comme si de rien n’était. J’ai envie de l’embrasser et de la prendre dans mes bras. Profiter une dernière fois d’elle avant qu’elle ne meure. Alors je l’emmène à l’écart, dans les bois qui jouxtent le jardin public. Elle me suit sans hésitation. Une fois à l’abri des regards, elle rit et se jette dans mes bras. Nos bouches se soudent, et un frisson me picote le dos. Derrière les arbres, caché des rayons du soleil, l’homme d’ombre guette. — Comment ose-t-elle te toucher ? murmure-t-il. Je repousse, les mains tremblantes, mon amour. Elle me regarde sans comprendre et sans voir les silhouettes qui s’avancent derrière elle à pas saccadés. Les bras tombants, la chair en lambeaux, une puanteur morbide : une horde de morts-vivants clopine vers elle. Elle réagit bien trop tard et n’a pas le temps de fuir avant que les zombies se jettent sur elle et la dévorent. — Ne t’en fais pas, se réjouit l’homme d’ombre. C’est tout à fait normal. Je sais. C’est ce qu’il doit se passer. shxxjp Je rejoins une nouvelle fois le reste du groupe. Nous nous enfonçons ...