Dédale (4)
Datte: 08/07/2019,
Catégories:
Inceste / Tabou
... maintenant prudemment dans la ville. Le T-Rex rôde encore dans le coin. Notre petite communauté espère donc l’éviter mais n’y arrivera pas. L’animal doit faire des victimes. Nous décidons d’avancer par petits groupes afin d’être moins repérables. Je me retrouve avec un couple. La dame n’a pas vraiment la tenue adaptée à une course-poursuite : talons hauts, minijupe, manteau de fourrure et sur-maquillage. Je pars en éclaireur repérer si une rue est sûre. Caché derrière un muret, je ne vois rien de suspect. Je me retourne donc vers mes compagnons pour leur faire signe d’avancer mais remarque une scène étrange : l’homme vient de donner quelque chose à la femme. Il s’approche d’elle et commence à lui toucher les seins et les fesses. Le voilà maintenant qui défait sa propre ceinture. Dans l’ombre d’un bâtiment, une silhouette noire émerge. L’atmosphère devient lourde et le sol se met doucement à vibrer. — Ce sont des bêtes. Ils ne pensent qu’à se nourrir de la chair de l’autre ! vomit l’homme d’ombre. Bien trop occupé par leur affaire, le couple ne s’aperçoit pas du retour du tyrannosaure. Je ne fais rien pour les prévenir, me contentant de laisser faire ce qui doit se passer. L’animal pousse un lourd grognement et charge le couple. Pris par surprise, l’homme, le pantalon aux genoux, est croqué en un instant. La femme fuit dans une rue étroite, pensant y semer l’imposant dinosaure, mais ce dernier se fraye un chemin. Je m’approche discrètement pour voir de mes propres yeux ce ...
... qu’il va se passer. Malheureusement pour elle, la ruelle est sans issue. N’ayant aucune voie pour fuir, elle est dévorée par le T-Rex. Derrière moi, l’homme d’ombre approche. — Ne t’en fais pas. C’est tout à fait normal, ricane-t-il. Je sais. C’est ce qu’il doit se passer. Je ne m’attarde pas plus et fuis avant de me faire repérer. Mon heure n’est pas encore venue. Le dinosaure n’est pas loin derrière moi, mais très vite je sens que le danger est écarté. Je continue à explorer la ville au hasard, passe devant la banque, un bar, un hôtel, puis atteins un lieu qui m’est bien familier : l’usine où je travaille. Je sais que la suite de mon parcours doit s’y dérouler, alors je franchis les lourdes portes. Tout est sombre à l’intérieur, mais bien plus calme que ce dont j’ai l’habitude. Je passe à côté de tous les robots qui composent notre chaîne de production et atteins les bureaux. Un petit bruit se fait entendre. J’avance doucement. Je découvre bientôt une femme, en pleurs, agenouillée sous un bureau. Malgré l’obscurité, je connais bien ce visage puisque c’est une de mes collègues. Elle semble rassurée quand elle s’aperçoit de ma présence, sort de sa cachette et se jette dans mes bras. — C’est toi ! Je suis heureuse de te voir… Où est le reste de ton groupe ? — Ils sont morts. Et le tien ? — Ils ont disparu eux aussi. J’étais seule. J’avais si peur, mais tu es là maintenant. Je la serre dans mes bras pour la réconforter. Elle semble bien apprécier ce geste, tellement qu’elle finit ...