1. Dédale (4)


    Datte: 08/07/2019, Catégories: Inceste / Tabou

    ... par tenter de m’embrasser. Je me laisse faire malgré une certaine réticence. Son corps se colle au mien. Ses seins s’écrasent sur mon torse. Ses mains m’effleurent. Une présence familière, dérangeante se fait ressentir. Quelque part dans l’obscurité, il est bien à l’heure au rendez-vous. — Comment ose-t-elle te toucher ? murmure l’homme d’ombre. Je repousse ma collègue et lui dis qu’il serait peut-être préférable pour nous de sortir et de tenter de rejoindre les autres survivants. Je la mène donc à l’extérieur des bureaux, bien que sachant que je la conduis à sa perte. Nous avons à peine fait quelques pas qu’un cri féminin retentit derrière moi. Je me retourne et découvre un robot ressemblant à un imposant squelette métallique avec deux lumières rouges en guise d’yeux. La machine attrape ma collègue par la gorge et la soulève d’une vingtaine de centimètres sans difficulté. Ma camarade se débat, tente de résister, mais rien n’y fait : son cou ne résiste pas à la pression que les doigts du robot exercent sur lui. Un craquement se fait entendre. Le cadavre s’écroule au sol. — Ne t’en fais pas. C’est tout à fait normal, jubile l’homme d’ombre toujours caché dans un coin d’obscurité. Je sais. C’est ce qu’il doit se passer, et c’est bientôt mon tour. Je me dépêche de fuir avant que la machine ne s’en prenne à moi ; heureusement, cela ne semble pas être dans ses objectifs. Je parviens donc à sortir de l’usine sans encombre. Je pénètre dans les bois à la recherche des derniers ...
    ... rescapés. L’obscurité y est pesante, mais elle n’arrête pas mon chemin. La présence de l’homme d’ombre se fait sentir. Il me suit à la trace. Encore une personne, et c’est mon tour. Je suis nerveux mais reste déterminé. Tout ce qui arrive doit arriver. Il ne peut en être autrement. Un cri féminin retentit ; j’accours dans la direction. Une femme est poursuivie par une araignée de la taille d’une voiture. Je remarque un trou dans le sol. J’appelle la femme et lui fais signe de me rejoindre, ce qu’elle se dépêche de faire. À son approche, je reconnais une jeune voisine qui vient souvent frapper à ma porte pour me demander de petits services. Nous nous réfugions dans le trou et attendons patiemment que le danger s’éloigne. Notre cache est étroite, nous obligeant à se serrer l’un contre l’autre. La jeune femme tremble de terreur ; je la serre contre moi pour la rassurer. Elle finit par poser sa main sur mon torse et me murmure un merci à l’oreille. Quelque part à la surface, l’homme d’ombre rôde. — Comment ose-t-elle te toucher ? siffle-t-il. Après plusieurs minutes sans signe de danger, je propose à ma voisine de sortir de notre cachette. L’heure est venue pour elle. Un voile noir va se poser sur ses yeux. Nous nous relevons donc et commençons à explorer l’obscurité. Mais contre toutes prédictions, un halo lumineux se met soudain à m’éclairer, me brûlant les yeux. Malgré l’aveuglement, je parviens à distinguer deux silhouettes s’avancer vers moi en me criant l’ordre de m’agenouiller. ...