1. C'est la burrrle, c'est la tourrrmente !


    Datte: 19/07/2019, Catégories: fh, extracon, Collègues / Travail campagne, froid, voyage, Oral pénétratio, glaçon, bougie, humour, aventure, occasion,

    ... Mais tu es complètement barge ! Rentre, tu vas crever de froid.— Non, je vais la faire repartir, cette cochonnerie. Je fanfaronne, mais je ne pensais pas qu’il faisait si froid. Le vent me transperce, je suis aveuglée par les flocons qui m’arrivent droit dans les yeux. J’insiste tout de même, l’entêtement étant ma plus grande qualité – ou défaut, selon mon interlocuteur – et je commence à creuser la neige sous les pneus du véhicule. — Tu es complètement barge ! hurle Régis. Je crois qu’il a raison : en trente secondes, je suis frigorifiée, congelée, je claque des dents, des fesses, et je ne sens plus mes doigts. — On ne peut pas rentrer dans la voiture, tu ne pourras jamais t’y réchauffer.— Oùùù qu’’’ooonn iiirrait ? bégayé-je.— J’ai cru voir une cabane sur le bord de la route, à cent mètres d’ici. On y va ! Il me tire par la main. La neige passe par-dessus mes bottes et vient fondre contre mes mollets et mes orteils. Mes collants en laine sont trempés en l’espace de quelques secondes, et loin de me tenir chaud, ils me gèlent les pieds. Je tombe. Je vais mourir de froid dans ce bled paumé pour un foie gras à la con. Je sens Régis me prendre dans ses bras et me poser sur son épaule comme un vulgaire sac de patates. Ma tête ballotte de droite et de gauche. Sa main me tient par les fesses sans que je m’en offusque. Soudain, je ne sens plus ni le vent ni la neige. Il me jette sur le sol. — J’avais raison : il y avait une cabane.— Vvvvvvv… Je l’entends farfouiller et ronchonner à ...
    ... droite et à gauche, puis pousser des cris de joie. — Et voilà le travail ! Aille ame ze quinge !— Vvvvvvv… Des flammes s’élèvent bientôt près de moi. — Il y a une cheminée à droite et un poêle à bois à gauche ; j’ai allumé les deux.— Vvvvvvv…— C’est quoi ce bruit ?— Vvvvvvv…— Merde, tu claques des dents ! Je vais m’occuper de toi. Il déboutonne tant bien que mal ma grosse veste. — Tu n’arrêtes pas de trembler et j’ai les doigts gelés ; j’arrive pas à déboutonner ce putain de truc. Arrête de trembler !— Peuuupaaas. Vvvvvvv…— Merde, tout est trempé : ton pull et ta jupe… Il y a même des glaçons sur ton collant ! Les vêtements glacés qui glissent sur ma peau me font trembler de plus belle. Le froid me brûle les extrémités. La culotte trempée part en même temps que les bottes et le collant. Mon collègue vient de me mettre à poil, mais je m’en fous : je sens la chaleur de la cheminée et du poêle. — Je vais te frictionner.— Ah, tu es trempé toi aussi.— Je me déshabille. Putain, c’est vrai : je dégouline ! Il a trouvé quelques vieilles couvertures qui sentent bon le chien ; j’y suis allongée sur le ventre. Je l’entends se dévêtir. Il s’agenouille à mes côtés et me frictionne les pieds, les jambes. Il y va de bon cœur, l’animal ! Lorsque le sang revient, j’ai encore plus mal. Il frotte de plus en plus haut, les cuisses et les fesses qu’il empoigne avec vigueur. Il continue sur mes reins et mes épaules. Ma peau doit être rouge. Il met du bois dans la cheminée et le poêle. — Marilyne, ...
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