1. C'est la burrrle, c'est la tourrrmente !


    Datte: 19/07/2019, Catégories: fh, extracon, Collègues / Travail campagne, froid, voyage, Oral pénétratio, glaçon, bougie, humour, aventure, occasion,

    ... tout en évitant de nous regarder. La tempête gronde toujours aussi fort, faisant vibrer les murs de notre abri. Il brise le premier le silence pesant : — Je suis désolé pour ce qui vient de se passer.— J’en suis responsable tout autant que toi.— Pourquoi ?— Nous venons de frôler la mort ; c’est une réaction naturelle, un réflexe de notre cerveau reptilien. Il semble perplexe. — Ce matin, je rêvais que je serrais Véronique dans mes bras.— Je croyais que c’était Vincent qui me faisait un câlin. Nous éclatons de rire. — Oui, mais la seconde fois, il n’y avait pas erreur.— Nous nous promenons nus l’un devant l’autre, il n’y a rien d’autre à faire, alors…— En plus, tu n’es pas mal foutue.— Merci, je te retourne le compliment. ~o~ Nous ouvrons un gros pot de conserve artisanale, du sanglier en daube, semble-t-il. C’est bon ! Il manque du pain pour saucer, mais nous n’allons pas faire la fine bouche. Une grande discussion s’ensuit pour les toilettes : on ne peut décemment pas fairededans. Nous décidons de faire une sortiepipi-caca ; nous nous habillons. La porte ouverte, nous nous trouvons face à un mur de neige ; alors nous creusons une petite galerie sur un mètre de long, puis deux cavités, une côté homme et une côté femme, pour les besoins naturels. Pour me nettoyer après usage, j’utilise une poignée de neige, Régis aussi. Nous hurlons en chœur ! Nous revenons à la cabane trempés, gelés, grelottants. Dire que nos vêtements étaient secs ! Ils retrouvent leur place sur le banc ...
    ... face à la cheminée. — Tu as des glaçons sur la chatte ! s’esclaffe-t-il en claquant des dents. Effectivement, des cristaux ornent ma sombre pilosité. Elle ressemble au freezer de mon vieux frigo. Sombre aussi est le regard de mon compagnon d’infortune. Je devine le fond de sa pensée. — Je vais arranger ça… dit-il en me faisant allonger sur la table. Il plonge le nez entre mes cuisses, souffle sur mes poils, puis comme ça ne fond pas assez vite il gobe le tout. Je ne sais pas s’il y avait des glaçons à cet endroit ; maintenant, c’est sûr : il n’y en a plus. Les jambes bien écartées, je m’ouvre à ses caresses. Je fonds, je dégouline ; c’est le redoux dans mon minou, mais c’est toujours laburrrle dans mon ventre. J’explose encore une fois. — Nous allons faire fondre de l’eau pour nous nettoyer ; plus question de recommencer avec une boule de neige.— Tout à fait d’accord avec toi, dis-je, alanguie sur la table. Le soir, nous dévorons une autre conserve, accompagnée d’une bouteille de vin. Nous faisons une ultime sortie toilette ; cette fois, nous y allons tout nus. Nous ne nous attardons pas. À force de mettre du bois au feu, la température devient agréable dans cet abri. Allongés sur le ventre face à la cheminée, nous regardons les flammes danser. Il me caresse les fesses ; il ne m’en faut pas plus pour me donner envie. Le vent doit me porter sur les sens. Juste avant le repas, en guise d’apéritif, je lui ai taillé une petite plume ; pourtant, je ne suis pas adepte de cette ...
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