C'est la burrrle, c'est la tourrrmente !
Datte: 19/07/2019,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
campagne,
froid,
voyage,
Oral
pénétratio,
glaçon,
bougie,
humour,
aventure,
occasion,
... caille ici.— Le feu ! s’exclame-t-il en se levant. Je crois qu’il se donne une contenance après ce qui vient de se passer. Emmitouflée dans la maigre couverture, je le regarde s’affairer autour du poêle et de la cheminée, qu’il éclaire tous les deux. Son callibistri s’agite entre ses jambes tandis qu’il officie. Je ne m’y suis point trompée : c’est un beau morceau. De temps à autre il me jette un coup d’œil ; je fais alors semblant de m’intéresser à la cabane où nous nous trouvons. Une seule pièce de cinq mètres de long sur trois de large, un chauffage à chaque bout, une table avec des bancs au milieu. Sur un des murs un alignement de bûches. Régis tripote nos habits, les secoue. — Merde, nous avons laissé les vêtements en tas ; ils sont encore trempés. Il les étale sur un banc puis il inspecte une armoire posée à côté d’une gazinière. — Ouais, s’écrie-t-il tout guilleret. Il y a de quoi tenir un siège : des boîtes de conserve, des pâtes, du café, du vin, de l’apéritif…— Du café ? Il faut de l’eau pour du café. Il me montre la porte. — Tu en trouves autant que tu veux dehors : suffit de la faire fondre. Aussitôt dit, aussitôt fait. Il prend un gros broc, ouvre la porte. — Meeerde ! En moins de deux secondes, des flocons envahissent la pièce. Le vent souffle toujours aussi violemment, une énorme congère s’est formée devant le seuil. Il écope un grand broc de neige et referme aussitôt. — Je suis gelé. Il pose le broc à côté du poêle. Je vois qu’il tremble. — Ça va fondre.— ...
... Viens te réchauffer, dis-je en soulevant la couverture. Il hésite, mais tout de même vient se nicher sous cette courtepointe miteuse. — Merci pour cette nuit : tu m’as sauvée.— C’est normal, tu aurais fait la même chose.— Je n’aurais pas pu : pas assez forte. Une idée m’inquiète. — Tu crois que l’on va nous secourir ?— Le patron de l’hôtel va donner l’alerte, puis ils vont bien envoyer un chasse-neige chez le René. Mais pas avant la fin de la tempête. L’air de rien, il reluque mes nichons dont les tétons pointent sous l’effet du froid. Un reptile rampe sur ma cuisse ; apparemment, je lui fais de l’effet. Et réciproquement, car je sens de petits grattouillis dans monrosé des prés. D’accord, d’accord, j’ai deux enfants, j’aime mon mari, mais me retrouver nue avec un homme qui vient de me sauver la vie me porte aux sens. — Il paraît que c’est un des meilleurs moyens de se réchauffer.— Qu… quoi donc ?— Ben, faire ÇA.— Tu veux qu’on recommence ?— Tu as autre chose à faire ?— Ben… non.— En plus, ça calmera mon angoisse.— Si c’est médical, alors… dit-il en s’allongeant sur moi. Sa vipère des neiges se faufile en moi, et c’est reparti. Je m’échauffe, le retiens prisonnier entre mes jambes. Mes talons plantés dans ses fesses l’invitent à aller plus vite et plus loin. Une fine pellicule de transpiration nous recouvre rapidement. Je pousse de petits cris, il gémit et nous nous affalons ; enfin, il s’affale sur moi. Quelques minutes plus tard, nous buvons le café qu’il vient de préparer, ...