1. Un inconnue découvre un paria dans sa famille (9)


    Datte: 06/08/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... les aime pas du tout, tous des menteurs. Repas, famille, enfin celle de Paul. Isabelle me dit que mon frère est au plus mal dans sa cellule, ça ne me fait ni chaud ni froid. Puis, discrètement, elle me prend à part. Me file un chèque plié en deux très soigneusement. Elle m’embrasse tendrement, amoureusement. Je réponds à ce baiser le plus amoureusement que je peux. Séjour raccourci à cause de l’état de santé de Gisèle. On rentre après une semaine. Nous laissons des invitations pour venir nous trouver. Dans l’avion, je ne me sens au mieux de ma forme, comme si j’avais trop mangé. Aussi, je me dirige vers les toilettes pour tenter de me soulager mon cul. Peine perdue, rien ne sort. Tout au plus un peu d’urine et encore. En sortant, une sensation de froid passe dans ma nuque. En me retournant, je me retrouve face à une des hôtesses de l’air. « Tu me semble bien inquiet mon curé adoré ! » « Oh, c’est toi ma sale gamine, faudra un jour que tu m’explique comment tu fais ça. Oui, je pense à Gisèle, ça me ronge. » « Oui, je suis au courant. Je ne peux rien faire parce que je suis occupée ailleurs, juste sous nos pieds. Un couple de casse bonbon, tu ne peux pas savoir. Mais je te tiens au courant, je crois qu’il y a un des nôtres dans ton coin. » « Merci, à bientôt alors ! » « Vous désirez quelque chose monsieur ? » « Non….merci, c’est gentil. » Parfois, je te hais ma sale gamine. Je retourne à ma place, mon mal de ventre continue autant que ma tête pense à Gisèle. Un souffle ...
    ... glacial parcours l’ensemble de mon corps. Ce frisson, Sidonie le voit, de même que Yvana, elles se serrent contre moi. Je ne sais pourquoi, mais je suis persuadé que Gisèle est passée de l’autre côté. Je sens ce cœur qui faiblit lentement, il me semble le sentir s’arrêter. Je pleure pour la première fois depuis qu’on a déterré mes parents. Je pleure comme une madeleine. À peine la douane passée, Alaine est là, le visage fermé, crispé. C’est bon, j’ai capté. Elle court vers moi, en larme. J’essaie de jouer au dur, peine perdue. Le lendemain, Alicia est là, toute de noir vêtue quand on nous amène Gisèle dans sa boite en bois. Quand ils ouvrent le cercueil, je m’effondre. Son corps glacé, c’est à peine si je peux reconnaitre ma femme. Les employés des pompes funèbres me présentent leur bon mot de condoléances. Je tente de sourire, sans y parvenir. Une vieille femme entre, me touche, c’est ma sale gamine. Elle s’assoit près de moi, me tenant par le bras. « Nous n’avons rien pu faire, c’était déjà trop tard. Le médecin a découvert trop tard son mal. Il lui a donné de quoi tenir et ne plus souffrir, je suis venue la soutenir autant que j’ai pu. Mais je ne peux pas tout face à la mort. Son cœur a flanché quand vous étiez dans l’avion. Alaine te remettra une lettre, seulement après l’enterrement. Elle l’a promis à Gisèle sur son lit de mort. » « Merci ma sale gamine, je te dois beaucoup après ce que tu viens de me dire. » « Non, c’est moi qui t’en dois encore beaucoup. Toi, tu suis ton ...
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