1. Un inconnue découvre un paria dans sa famille (9)


    Datte: 06/08/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... chemin. Ce que tu as fait pour moi, en me détournant de ma mission est bien au-delà d’une simple merci, crois-moi. Ici, je vous sais à l’abri. Puis-je te faire une promesse ? » « Oui, naturellement. » « Je vais prendre son corps, l’emmener chez nous, la ramener à la vie, une longue vie sans plus aucun problème de santé. » Je la regarde, hébété, complètement à l’ouest. Je ne sais pas si je dois la croire. En fait si, après ce qu’elle m’a dit et fait, je dois la croire. Sa main sur le mienne, elle embrasse ma joue et s’en va en agitant sa main. Je reconnais bien là ma sale gamine avec son salut. Je me relève, me penche sur ma Gisèle, l’embrasse en lui disant qu’on se reverra. Nous allons la veiller tour à tour jusqu’au moment de la séparation définitive. Je m’installe le premier. Près de son visage, sur une vieille chaise, un peu à la Lindbergh dans son avion. Je m’assoupis certainement, car je me retrouve dans une belle prairie, devant une Gisèle toute belle, toute fraiche, toute jeune. Je le vois courir vers moi, pratiquement nue. Je sens ses bras m’enlacer, sa bouche sur le mienne ses seins contre ma poitrine. Je sens même son odeur, celle du désir. Et puis, je l’entends me dire qu’elle se sent bien dans cette verdure chatoyante. Elle danse autour de moi, joue avec une marguerite en lui retirant ses pétales. Et puis, c’est le noir complet. Je sens cette main sur mon épaule, cette bouche sur ma joue. J’ouvre un œil, il fait jour, Sidonie me tend une tasse de café. Il est ...
    ... l’heure, l’heure de refermer cette boite, elle va aller à sa nouvelle et dernière adresse, boulevard des allongés, derrière l’église. Aucun prêtre, juste Sidonie, Yvana, Alaine, Alicia et moi. Pas de prière, juste sa musique préférée. Pas de mimique religieuse, juste quelques mots pour dire combien on t’aime ma chérie. Et puis, portée en terre, nous lui lançons nos dernières larmes avec une rose blanche, ses préférées. La terre recouvre ce corps que nous avons tellement aimé. Pas de croix, une pierre avec son nom, prénom et cette épitaphe : « Ici repose celle qui tout donner par amour et pour l’amour » juste ces mots encore : « Décédée dans l’amour de sa compagne à l’âge de 44 ans. » Putain que c’est jeune. Dans la maison, ce silence me bouffe, je mets la musique de Gisèle, du bon vieux rock et à fond. Je monte dans le dressing, je hume chaque vêtement qu’elle nous a fabriqué de ses petites mains si habiles. Je me frotte de ses sous-vêtements. Je tombe sur le sol, en pleure. J’ai l’impression que je perds la boule quand cette vieille femme se dresse devant moi avec une sorte de petit nuage ou brouillard près d’elle. « Alors ma sale gamine, on fait quoi ? » « T’as rien à lui dire avant que je ne l’emmène chez moi ? » « Si, qu’où qu’elle soit, elle va me manquer, qu’elle va nous manquer. Qu’on l’aime très fort, où qu’elle se trouve. Bon sang, je perds la boule, je parle à de la brume maintenant ! » « Non mon amour, tu me parles à moi, ta sale gamine tient sa promesse. Seulement, je ...
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