1. Val - La maison de pain d'épice


    Datte: 13/08/2019, Catégories: fh, extracon, inconnu, amour, volupté, 69, init,

    ... ? fait-elle pour dissiper son trouble.— Non, non, non ! C’est ce sigle qui m’intrigue.— Le sigle ou les nich… la poitrine qui est derrière ?— Je ferais comme si je n’avais rien entendu ! Ce signe « 4evR », ce n’est pas la première fois que je le vois depuis que je suis arrivé en Suisse.— Ah ça ? Attends que je t’explique le langage SMS : le 4, tu le prononces à l’anglaise, ensuite tu as « ev » et le R final comme « hère ». Comprendo ?— Euh… oui ? Et alors ? dit-il, intrigué.— T’es lourd ! « Forever », que ça fait !— Ah ! C’est du langage de djeun, ça ?— Tu es vraiment lourd, mais il te sera beaucoup pardonné, car tu es un vieux croulant ! À ces mots, il se propulse prestement par-dessus la table et lui capture les lèvres dans un baiser fiévreux. Bien que surprise, elle se laisse faire, amusée : pain d’épice et bisous font décidément très bon ménage ! À la fin du repas, ils partent se balader ci et là sans but précis, en amoureux, face au lac. Ils parlent de tout et de rien, font mille projets qu’ils savent pourtant sans suite. La soirée est douce, le soleil décline doucement, il se sent si bien ainsi, elle est si détendue, comme si tout allait de soi, avec complicité et connivence. C’est avec naturel, main dans la main, qu’ils arrivent à l’hôtel où il est descendu. Il fait doux, beaucoup de monde s’active ou flâne dans les rues bruissantes. Il regarde l’hôtel puis se tourne vers elle : — Je ne voudrais pas… Elle pose un doigt sur sa bouche : — Je sais ce que je fais, je ...
    ... suis assez grande pour cela, non ?— Oui… Mais, tu n’es pas…— Tu commences à me lasser, mon cher ! dit-elle d’un ton détaché.— Bien, bien, bien !— C’est mieux ainsi ! Allez, viens ! Et elle l’entraîne derrière elle, vers l’entrée de l’hôtel. D’aussi lointain qu’il se souvienne, les premières fois ont toujours été des moments à la fois excitants et angoissants. Inquiétude de ne pas connaître encore l’autre, peur de se planter. Cette volonté de bien faire, cette exigence de la réussite, surtout dans ce domaine. Oui, il sait assumer ses faiblesses, ses défaillances, mais pas pour une première fois, surtout pas celle d’aujourd’hui. Mais toutes ses craintes sont vaines, il a l’impression de l’avoir toujours connue, de lui avoir fait l’amour ce matin même, comme tous les jours précédents. Il sent ce qu’elle attend de lui, alors il va s’employer pour que ça soit la plus belle nuit jamais vécue. Il sait qu’il ne doit pas songer au fait qu’il habite si loin. Presque 600 kilomètres, ce qui est éloigné pour venir en voiture ! Il ne faut pas penser que, bientôt, il ne reverra plus Val, « sa » Val, qu’il abandonnera à son « Namour », ce crétin qui ne connaît pas sa chance. Non, surtout pas. Alors, il profite de l’instant présent, du cadeau que la vie lui a fait aujourd’hui. Leurs lèvres se joignent sans retenue, leurs corps se collent sans pudeur, leurs mains s’explorent sans tabou, lascivement, totalement, fusionnellement. Elle ne sait plus bien où elle se trouve : une chambre, un lit, par ...
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