1. Elle et Elle (15)


    Datte: 13/08/2019, Catégories: Lesbienne

    ... si peu. On dût s’arrêter pour s’embrasser une bonne demi-douzaine de fois avant le resto, et encore, ce que nous nous autorisions à faire avec nos lèvres n’était qu’un piètre lot de consolation par rapport à nos envies. Je souhaitais poser mes mains à des centaines d’endroits sur son corps, et aucun des gestes qui me venaient spontanément à l’esprit n’était envisageable en public. A nous deux, nous étions une belle bande de petites délurées. Nous filâmes comme deux étincelles en direction d’un lieu où, au moins, nous pourrions nous retrouver en tête-à-tête. Une fois installée à une petite table au fond dans un coin, on se mit à se regarder comme deux mortes de faim, incapables de parler parce que nous avions bien trop envie de faire l’amour, avec dans les yeux cette expression qu’on a quand le désir chasse tout le reste. Pas question de détourner le regard, exclu d’en rater une miette. Sa main était entortillée dans la mienne. Il n’y avait plus qu’elle et moi et ces grosses envies inassouvies entre nous. La main libre de Laetitia se posa sur mon chemisier. Elle avait fait ça naturellement. Elle saisit mon sein gauche, le soupesa, le pressa tendrement pour en apprécier l’affolante fermeté. J’avais des fourmis dans le bas-ventre. Je jetai des regards furtifs à droite et à gauche pour vérifier que personne ne nous regardait. Pour le moment ce n’était pas le cas. Son geste extravagant, elle le poursuivit à la recherche de mon téton qui pointait à travers le tissu. Elle joua avec, ...
    ... frotta, le pressa entre ses doigts. Mon souffle commençait à se sentir à l’étroit dans mes poumons. Pourtant ça ne faisait que commencer : mon amoureuse se lassa vite de la contrainte de mes vêtements. Elle voulait ma chair, elle voulait mon impudeur. Avec autorité, elle écarta ma blouse et la dentelle de mon soutien-gorge et vint toucher directement la pointe de mon sein. Les secondes s’étirèrent à l’infini. Nous étions au restaurant et, sans quitter mon regard, ma petite amie me caressait le sein gauche. Sans pouvoir le retenir, je poussai un petit vagissement de contentement. J’avais les pointes toutes dures. Elles avaient besoin d’être palpées. Dans ma gorge, un cri était en embuscade. Je n’avais qu’une envie : que Laetitia m’arrache mon chemisier et me pétrisse les seins. Le visage de mon amante était transfiguré par le désir : ses joues assombries, ses paupières ourlées, ses pupilles scintillantes, ses lèvres gonflées. Sa poitrine se soulevait rapidement sous l’effet de l’excitation. Je la désirais tellement. Laissant chuter ma ballerine, je dirigeai mon pied nu, sous la table, en-dessous de sa robe, par-delà ses genoux, puis entre ses cuisses, jusqu’à sa chatte. Elle écarta les jambes, un peu, pour me faciliter l’accès. Mon gros orteil entra en contact avec la tendre folie de sa vulve. Elle était ruisselante et gonflée. offerte. Sans hésiter, j’entrai en elle. « Laure… » murmura-t-elle, mordant sa lèvre si joliment comme elle avait coutume de le faire. Avec mes pieds, ...