Elle et Elle (15)
Datte: 13/08/2019,
Catégories:
Lesbienne
... en moi me volait le souffle, me faisait pousser des cris éraillés, plus dissimulés du tout, je m’en fichais qu’on m’entende. Il n’y avait plus que sa langue, sa langue, sans langue et tout le bien infini qu’elle me faisait. De mon côté, j’avais trop d’envies pour toutes les satisfaire. Je voulais l’explorer, la visiter. Mon approche fut un peu brouillonne. J’embrassai sa chatte, longuement, profondément. J’en écartai les replis. J’en dégustai la saveur. Visitai son puits magnifique. Et puis, là au milieu, je me régalai de son petit trésor, tour à tour dur et chaud, tendre et liquide. Mes mains étaient aussi effrénées que ma bouche. Elles pétrissaient ses fesses, caressaient ses reins, avant de descendre dans la raie de son cul pour venir importuner son petit anus, dont désormais je n’arrivais pas à croire que j’avais pu le trouver intimidant. Cela dura une éternité, cela ne dura qu’un instant. Désormais rien au monde n’aurait pu nous empêcher de jouir. Nous étions lancées. Prêtes pour le plaisir. Nos bouches se régalaient de nos sexes. Nos mains luisantes sillonnaient nos peaux. Tout plein de foyers de tension naissaient. Dans mon ventre, dans mon cœur, dans ma tête. On perdait haleine. Elle se tortilla sur place. En moi, des contractions naissaient. C’était beau, c’était sale. Un battement dans mon ventre, puis un autre. Une tension dans les muscles de ses cuisses. Puis je jouis. Foudroyée, cassée. Instant parfait. Sublime. Une respiration. Puis une autre. Puis encore du ...
... plaisir. Puis un souffle. Puis du plaisir encore. Sans un mot, elle me rejoint. Ses ongles se plantèrent dans mes cuisses. Un spasme. Extraordinaire. Elle hurla. Puis se tut. Puis hurla encore. Ou peut-être que c’était moi. L’orgasme. Le septième ciel. La libération. Elle étincelait, ma puce. Trop belle pour y croire. On riait, on pleurait. On respirait, quand on y arrivait. Puis encore une série de petits cisaillements. Et puis le calme. Et encore des sursauts. La nature, le corps, dans tout son émerveillement. Et encore. Et encore. Puis plus rien que ce souffle rouillé dans nos poumons, que cet extraordinaire bourdonnement de plaisir dans chacun de nos muscles, que nos cœurs qui cognaient, que nos peaux qui se hérissaient d’amour, qui se couvraient de sueur, de cyprine, de désirs. Rien que nos émotions brutes, sauvages, enivrés, apeurées, amoureuses, solitaires, fusionnées. Deux filles, du sexe. La magie. Simple. nvonppsh Oh oui, quelques millions de bisous plus tard, on finit par se rhabiller, par se rajuster en rigolant, par débloquer la porte des toilettes, la quitter main dans la main en affrontant les regards désapprobateurs d’une mère de famille, à regagner nos places à table. Et même si la serveuse nous scruta telle une inquisitrice, on s’en foutait. On avait faim alors on mangea. On parla, de tout et de rien. On se dit des mots doux. On s’en fichait parce qu’on était amoureuses. On était tellement, tellement bien. Plus tard, bien plus tard, Laetitia et moi, on sortit ...