Elle et Elle (15)
Datte: 13/08/2019,
Catégories:
Lesbienne
... à l’aveuglette en plus, mes mouvements étaient gauches et imprécis. Mais ma Laetitia était dans le même état que moi : c’était une pelote de nerfs chauffés à blanc. Le moindre contact délicat réveillait des vagues de plaisir immédiatement sauvage. Ça devenait très grave. Nos deux mains qui, depuis le début, s’agrippaient l’une à l’autre, étaient maintenant raides comme des griffes, les phalanges rouges et blanches, encastrées l’une dans l’autre. « Bébé… putain… Baise-moi bébé… » Le message était clair. Elle pensait d’ailleurs la même chose que moi. Laetitia ne me demandait pas de la faire jouir ici, à table. Elle réclamait un orgasme à la hauteur de l’interminable montée d’excitation qui l’avait précédé. Elle m’intimait l’ordre de trouver immédiatement un endroit pour faire l’amour. « Viens » lui dis-je sans reboutonner mon chemisier ni remettre ma chaussure. Debout, je la pris par la main et l’emmenai dans mon sillage, captive, direction les toilettes des dames. Plus rien ne comptait. J’étais comme une déséquilibrée. Dans tout l’univers il n’y avait plus qu’elle, moi et notre envie de baiser. Animée par une impulsion qui n’avait absolument rien de rationnel, je bloquai la porte des toilettes avec la lourde poubelle à côté de l’évier, encastrée dans la poignée. Personne ne pourrait nous déranger à moins d’être armé d’un bélier. On se fonça dessus. On s’embrassa comme des hyènes. On avait des envies de fusion. Je voulais être partout sur elle, je voulais être en elle, ...
... pénétrer à l’intérieur d’elle, je voulais être elle, que nous ne fassions plus qu’une, unies dans la sainte communion du désir. Nos mains bougeaient dans tous les sens. Déjà sa petite culotte était à terre, trempée comme sous une pluie tiède. « A poil » dis Laetitia. Fébrilement, je retirai en gestes saccadés mon legging et mon string. Elle se débarrassa de sa robe, qu’elle jeta, en boule dans un coin. On ne s’était pas quittées du regard depuis que nous étions entrées dans cette pièce. L’air était chaud comme de la vapeur, épais comme du miel. « Couche-toi » J’obéis. Nue, je me mis par terre, sur le carreau un peu froid. Ça n’avait aucune importance. C’est moi qui le réchauffai. Laetitia me rejoint, fonçant la bouche la première en direction de mon entrecuisse. Elle en profita pour me présenter la sienne. La proposition était claire. Nos émotions nous brûlaient le cœur. Enchâssées l’une dans l’autre, on ne perdit pas de temps pour porter à nos bouches les beaux fruits qui se présentaient à nous. Je sentis son menton se poser sur mon sexe, sa langue en écarteler les lèvres, puis pousser à l’intérieur de moi. Un instant après, encore enivrée par son odeur corsée de fille de mauvaise vie, je me mis à lécher l’intérieur de ses cuisses, puis à rejoindre sans attendre le sillon d’où suintait la rivière de sa féminité. Elle m’engloutit, me dévora, fit de moi son repas, à la fois gloutonne et gourmette. Et moi je ne demandais que ça, d’être son plat principal. Chaque attention de sa bouche ...