1. Court séjours voluptueux, épicurien. (1)


    Datte: 15/08/2019, Catégories: Erotique,

    ... d’assassin et pour un bout de territoire. La question s’enfuit aussi vite qu’elle était venue. La beauté seule compte, la beauté de cette violoncelliste, de cette musique, de ce moment, de ce lieu. Je voudrais que cela dur éternellement. Je suis sous le charme, envoûté par la musique, cette femme. La musique s’arrête, on applaudit de partout, ils saluent, se dispersent encore. Je suis figé devant elle, mon inconnue, ma belle violoncelliste. Elle se lève, s’incline, je m’incline devant sa beauté, sa virtuosité. Elle me fait signe, je dois encore la suivre. Au bout du monde si elle l’exige, j’en suis fou, oui fou. Elle pénètre dans un immeuble, celui derrière l’opéra. Elle me fait signe de l’attendre. Je m’assois sur les marches, impatient d’être patient, malade d’être amoureux d’une inconnue. Dix, vingt minutes passent avant qu’elle n’arrive belle, portant son instrument dans son étui, sur son dos. Ses amies la rejoignent, quatre, je reconnais la contrebassiste. Elle me fixe, me sourit en me disant que jamais elle n’avait vu un homme aussi ému en écoutant ce genre de musique, la grande musique, celle des grands Maîtres de la musique symphonique, de l’opéra. Elles m’invitent à boire un verre. Ma violoncelliste me prend par le bras. « Je suis Isabelle, 26 ans, toutes mes dents et vous me plaisez ! » C’est clair, net et précis. À mon tour, je me présente : « Chris, 31 ans, il me manque mes dents de sagesses et je suis fou de vous, de vos yeux dans lesquels je voudrais me noyer. ...
    ... » des Waow nous parviennent de ses amies. Nous, nous, on s’embrasse, c’est le coup de foudre, comment décrire ça autrement. Dans un break, elles déposent leurs instruments. On s’installe dans cette voiture, on se serre, les instruments prennent une grande partie de la place. On roule, chacune à leur tour, elles déposent leurs instruments chez elles. Enfin, nous sommes devant chez Isabelle, elle me prend par la main, m’entraîne dans une course folle, son instrument sur son dos. Elle rit, m’entraîne dans son rire si musical. Une porte, une clef, la porte s’ouvre, c’est un petit studio. La porte se referme, on s’embrasse, Isabelle m’embrasse, Chris l’embrasse. On roule sur le sol. Dehors, des coups de klaxon nous appellent. On rejoint les autres. Isabelle s’assoit sur moi, me guide en son entrecuisse. Sa petite culotte est trempe. Mon érection me fait mal. Sa main sous ses fesses découvre mon émoi. On me fusille de question, pour, quand, comment et cela n’arrête pas. Je n’ai pas répondu à une que la suivante est déjà lancée. Je ne sais plus où donner de la réponse, de la tête quand cette bouche, sa bouche s’empare de la mienne. Là, c’est juste magique, toutes se taisent. Sa bouche, celle d’Isabelle possède un gout merveilleux, c’est une symphonie à elle toute seule. Je serre son corps contre moi, c’est encore plus intense. Nous ne cessons ce long, très long baiser que devant ce restaurant. Main dans la main, on parle de soi, de la vie, de ce qu’on ressent déjà. C’est juste de la ...
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