Un drôle de testament...
Datte: 25/08/2019,
Catégories:
fh,
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volupté,
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Notaire dans une bourgade du centre de la France, depuis plus de vingt ans, j’ai pris la succession de mon père, qui tenait l’étude de son père. Notre clientèle, principalement faite de paysans locaux et de notables, nous est fidèle et nous confie quelque fois quelques tâches difficiles à exécuter. Dernièrement, il m’est arrivé une aventure des moins banales dans notre métier, qui pourtant, je vous l’assure, ne manque ni de surprises, ni de piquant. Vous savez, qu’il est de tradition de nous confier la rédaction des testaments. C’est ce qu’avait fait un certain Marcel B., un des plus gros propriétaires terriens de notre canton. L’homme est mort il y a quelques jours et je me suis retrouvé en face de la veuve éplorée, assise dans mon bureau, pour l’ouverture du testament. Pas d’enfants, seule héritière d’immenses domaines et de plusieurs centaines de têtes de bétail. C’est que le Marcel, comme on avait l’habitude de l’appeler, c’était un « drôle ». Pensez donc. À cinquante ans, il s’était retrouvé seul. Veuf d’une femme qui était considérée, par tout un chacun, comme une véritable mégère. Puis, quelques années plus tard, il s’était remarié avec une « jeunesse ». Une très jeune et jolie femme, Monique, âgée alors de 25 printemps. C’est elle qui est là, devant moi. Malgré les commérages, les mauvaises langues du pays, le mariage avait duré presque vingt ans et sa beauté s’était un peu fanée, étiolée. Mais je peux vous dire que les « restes » sont encore bien appétissants. Je me ...
... devais donc de lire à Monique, éplorée, un testament dont je ne connaissais pas la teneur, car il avait été rédigé devant mon père. Face à moi, sur le bureau, l’enveloppe scellée repose. J’attends encore quelques instants, que les derniers sanglots soient séchées. Enfin, dans un geste gracieux, Monique repousse son grand voile, laissant voir enfin son visage. Malgré de petites rides fines et les yeux rougis par les larmes, sa peau tannée par le soleil, et quelques mèches de cheveux légèrement grisonnants, elle ne marque pas ses quarante cinq ans. C’est une belle femme, au buste droit et fier, à la poitrine opulente, aux hanches larges et aux jambes parfaites. Son regard noir, un petit nez en trompette, une lèvre gourmande, bref une de ces femmes sur laquelle un homme se retourne quand il la croise dans la rue ou sur le marché hebdomadaire. En ravalant ses sanglots, elle me glisse à mi-voix : — Allons-y, Maître, lisez moi ce testament. Et posément, avec toute la componction qui sied à ce moment solennel, je brise les cachets, ouvre l’enveloppe et en tire deux feuillets. J’ajuste mes lunettes, me racle la gorge et après avoir pris une grande bouffée d’air, j’entame la lecture. — Moi, Marcel B., sain de corps et d’esprit, agissant librement et sans contraintes, je déclare par la présente, léguer … J’entame alors l’énumération d’une longue liste de biens qu’il possède et qu’il lègue à sa chère et aimée épouse, ainsi que de gros paquets d’obligations, sans oublier des bijoux et du ...