Un drôle de testament...
Datte: 25/08/2019,
Catégories:
fh,
fhh,
fagée,
inconnu,
collection,
volupté,
fsoumise,
strip,
odeurs,
fgode,
init,
... numéraire. Jusque là, le testament semble être parfaitement conforme à n’importe quels testaments, lus par mes soins, des centaines de fois. Puis, sans attendre je m’attaque à la lecture de la seconde page. — …Je lui lègue aussi le petit coffret, entreposé chez mon notaire, qui devra l’ouvrir devant ma chère épouse. Il lui en lira les instructions et pour cette partie, je le prie d’en être mon exécuteur testamentaire. Suit encore quelques recommandations, la date et la signature. Ayant terminé ma lecture, je repose les feuilles, respecte les quelques secondes d’un lourd silence, puis entame la suite de la procédure. Enfin, tout est terminé, Monique, d’une voix blanche m’interroge. — Et, c’est quoi le petit coffret dont il parle ? Ce petit coffret est là, près de moi, à portée de main. Je lui montre et lui propose de l’ouvrir elle-même. — Non, non. Ouvrez-le, vous-même, me dit-elle, avec un petit geste d’impatience de sa main. C’était une boite en bois blanc, oblongue. Toute simple. Sans fioritures ni chichi. Délicatement, j’enlève les deux scellés rouges qui le ferment, entrouvre le couvercle et devant mon regard un peu étonné, Monique m’interroge du sien. Alors je lui présente l’intérieur. Dans le coffret, allongé sur un lit de ouate blanchâtre, un godemiché de bonne taille. Son réalisme est saisissant de naturel. Dans le couvercle, pliée et scellée, une feuille de papier. Devant le regard hébété de Monique, je repose le coffret sur mon bureau, détache la feuille et ...
... commence par la lire pour moi. Il est certain que la surprise est de taille. Tellement étonnante, que je blêmis et que des gouttes de sueurs montent à mon front, mes mains se mettent à trembloter. — Mais qu’est-ce qu’il dit, dans ce papier ? M’interroge, inquiète, Monique.— Heu… Heu… Et bien… Heu…— Allons, donnez le moi ! Je lui tends la feuille et comme moi, son visage est marqué par l’étonnement. Marcel y expliquait qu’il avait toujours eu de gros besoins sexuels, que le principe de sa vie était résumé par la phrase « on n’est jamais en manque, mais toujours en besoin » et qu’il avait toujours été très fier d’exhiber aux dames qu’il avait honoré, ses femmes et autres, un vit de belle proportion. Et sur les conseils d’une matrone d’un canton voisin, il s’était fait faire un moulage de sa flamboyante virilité pour le cas où il ne pourrait plus utiliser la sienne. En cas de panne… Marcel indiquait aussi dans sa lettre que l’exécuteur testamentaire (moi, à l’occurrence) devrait utiliser sur sa veuve cet engin de substitution, à sa demande et à sa discrétion et chaque fois qu’elle le désirerait ! Devant cette exigence – peu commune – je reste pantois et surpris. Monique lit avec application les dernières volontés de son défunt mari et de temps en temps, lève les yeux vers moi, interrogatrice et surprise. Je dois lui avouer que je ne connaissais pas cette clause et que je suis aussi surpris qu’elle. Bref, qu’un testament étant un testament, nommé exécuteur, je suis à sa disposition pour ...