Soumission - Histoires de Sexe

Soumission

... voyant. — Tu as bien dormi ?— Merveilleusement, répondit-elle. Par contre, maintenant, continua-t-elle après l’avoir embrassé, j’ai faim.— Normal, il est plus de vingt heures. Élodie en fut surprise. — On va manger dehors ? proposa Gilles.— D’accord, répondit Élodie. Ainsi fut fait. Ils se rendirent dans l’un de leurs restaurants préférés et Élodie grinça des dents et gémit en s’asseyant. Elle remarqua le sourire complice de son amant et il lui envoya un petit clin d’œil. Le dîner fut très agréable. Puis ils rentrèrent. — Ce que je te propose pour ce soir, annonça Gilles lorsqu’ils furent installés dans le canapé, est de se regarder un film tranquillement ou de discuter, à ta guise. Nous avons, il me semble, assez joué pour aujourd’hui. Cependant, si tu le souhaites…— Non, non, ça me va, dit immédiatement Élodie.— Avant de regarder un film, j’aimerai que tu me dises comment tu as vécu la deuxième séance de cette journée. Pendant la première fellation, tu m’as semblé ne pas aller bien, c’est pourquoi j’ai ralenti un peu.— Oui, je… je ne me sentais effectivement pas bien. Je n’appréciais pas beaucoup mais après, ça a été.— Tu saurais me dire pourquoi tu as été aussi mal ?— Je crois, dit Élodie après réflexion, que c’est parce que je ne suis pas aussi soumise que je le voudrais.— Ne te sous-estime pas ! souffla Gilles. Ce n’est pas évident pour toi. Je suis exigeant et attentif. Je ne te laisse rien passer. C’est très difficile d’obéir dans ces conditions.— Oui, peut-être, mais ...

... je ne trouve pas vos ordres si compliqués et je m’en veux vraiment quand je ne les suis pas.— Je sais, dit Gilles. Crois-tu que les punitions soient imméritées ou inutiles ?— Non, pas du tout. Sans elles, je n’obéirai pas. Je les aime autant que je les hais. Quant à les mériter, oui, je crois que je les mérite. Je ne suis pas assez attentive. C’est entièrement ma faute. Gilles sourit. Il était ravi des réponses de sa soumise mais il sentit qu’il devrait faire attention à ce qu’elle reste tout de même libre. — Que penses-tu du martinet et du chat à neuf queues ?— C’est très différent de la cravache. Moins violent, plus doux et en même temps plus saisissant. Les lanières qui caressent le dos tout en le brûlant, c’est étrange et surprenant. Avec le chat, c’est encore pire parce qu’en plus de la brûlure, on a les griffures qui apparaissent un peu partout de manière imprévisible. Ce qui est bien aussi, c’est que la douleur disparaît rapidement alors qu’avec la cravache, elle reste même le lendemain.— La cravache est un peu trop violente pour toi mais justement, si tu n’aimes pas, ça n’en rendra les punitions que plus douloureuses. On la gardera pour les moments où tu es vraiment rebelle, comme la dernière fois, où elle n’est arrivée qu’à la fin d’une série de désobéissances et de déceptions. Élodie hocha la tête. Gilles l’embrassa alors puis souffla : — Maintenant, regardons un film. J’ai envie de regarder la télé avec ma belle compagne. Viens m’aider à choisir ! Élodie sourit et ...