1. La Boîte de Pandore


    Datte: 28/08/2019, Catégories: f, fh, Collègues / Travail cérébral, revede, Masturbation journal,

    ... passe du temps sur Internet, à consulter les recherches d’emploi, à déprimer dans son canapé devant une émission de télé débile. Il se rase de moins en moins et j’ai de plus en plus de mal à le rebooster. Fatalement, notre vie sexuelle en a pris un coup. Paul souffre d’un complexe d’infériorité : l’idée d’être entretenu par sa copine blesse un peu son ego, et sa virilité en est atteinte. J’essaie de mon mieux de lui témoigner mon amour : je me fais douce, je l’aguiche, mais lui qui jadis était toujours partant pour des ébats virevoltants, maintenant ne se prête qu’à contrecœur, pour me faire plaisir. Il ne me sollicite plus. On a eu quelques disputes, le climat s’est tendu à la maison. Blessée, j’ai battu en retraite, pour ne plus avoir l’air de l’assister. Il veut se débrouiller tout seul. J’ai aussi arrêté de le chauffer : je ne veux pas lui donner l’image d’une femme sexuellement agressive. C’est à lui de redevenir le mâle conquérant, il ne faut pas que je sois celle qui mène le couple à ses yeux. Il s’est passé deux semaines. Deux semaines, et nous n’avons pas eu un seul rapport. Voilà l’état des lieux aujourd’hui. C’est pas glamour, c’est pas bandant même. Je n’ai aucune intention de le quitter, mais sa susceptibilité de petit macho blessé a fini par me toucher. Aujourd’hui, je ne sais plus que faire. J’attends que la crise passe, mais en attendant, qui s’occupera de la femme en moi, cette petite voix en moi qui crie parce qu’elle est délaissée ? Excuse-moi cher ...
    ... journal, pour ce début un peu morose. Je te promets des choses plus réjouissantes à l’avenir. Car je n’ai pas encore raconté ce qui m’est arrivé hier soir, et qui motive la décision de commencer cette thérapie par écrit que tu constitueras. Paul est parti quelques jours dans sa famille, à trois heures de route de la ville où nous habitons. Il voulait se reposer à la campagne, prendre un peu l’air. Je l’y ai encouragé car je n’en pouvais plus de le voir tourner en rond dans l’appartement. Hier soir donc, je suis rentrée du boulot et j’ai décidé de me faire une soirée détente. Je me prépare mon plateau repas, je m’installe devant la télé avec un pyjama un peu moche, et j’appelle Paul. Nous sommes restés une heure au téléphone, il avait l’air mieux. Il était sorti tout l’après-midi pour aider son père agriculteur. Enfin il faisait quelque chose ! Au moment de raccrocher, je décide de le tester. — Tiens, au fait, il y a un nouveau au boulot.— Ah ?— Oui, un stagiaire. Il a dix-huit ans. Plutôt mignon d’ailleurs, toutes les filles parlent de lui. On sait déjà tout sur lui, il a une copine, etc.— Toi aussi t’as un copain, me rappelle-t-il un peu bougon.— Oui, bien sûr, je sais bien. Mais lui, il a pas l’air de le savoir.— Il t’a fait des avances ?— Oh non, juste une impression. La façon dont il pose son regard sur moi.— C’est-à-dire ?— Il me dévore des yeux. C’est assez amusant d’ailleurs. Cet aprèm’, j’étais en train de vider un carton et de ranger son contenu dans les étagères, il est ...
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