Édouard et Éloi (2)
Datte: 05/09/2019,
Catégories:
Erotique,
... faisait et l’évidente envie de sexe revenait, telle une obsession impossible à juguler. Mais je me refusais à appeler Édouard, me contentant de me caresser frénétiquement dès que j’en avais l’occasion. Mon corps devrait bien se contenter de cela ! Oui ? Mais jusque quand ? Alors ce mercredi vers vingt heures, pendant que je cherchais un dérivatif à mes pensées toujours aussi salaces, lorsque la sonnette de la porte d’entrée se mit à grelotter, c’était tout mon être qui réclamait des câlins. Pensant que le visiteur était soit une de mes deux amies ou peut-être Édouard, je me précipitais vers l’entrée avec comme un espoir secret. Celui que ce soit lui plutôt que Myriam ou Laurence. Et devant moi, alors que je venais d’entrouvrir la porte, ma surprise n’était pas feinte. J’avais l’air sans doute d’une cruche, plantée devant cette réplique de l’homme avec qui j’avais renoué sexuellement. Ils étaient si semblables, sauf... peut-être côté jeunesse. Je ne bougeais plus depuis quelques secondes qui devaient lui paraître interminables. C’était lui qui avait repris l’initiative. — Maud ! Bonsoir ! J’avais besoin de vous parler. — De me parler ? — Je voudrais savoir si c’est sérieux entre mon père et vous ! — Quoi ? Je... je ne comprends pas là ! — Avant de faire la démarche de venir ici, je dois vous dire que depuis que l’on s’est rencontré chez papa, je n’ai plus vraiment dormi. Votre image m’obsède et j’en perds tous mes moyens. Je vais finir par rater mon année. — Mais... qu’est-ce ...
... que j’ai à voir là-dedans moi ? — Vous savez, ma mère n’a jamais été très sympa avec mon père. Je suppose qu’elle l’a épousé parce qu’elle était enceinte de moi. Alors leur séparation était un jour inévitable. —... ? Pourquoi me dis-tu... pardon me dites-vous tout cela ? — Vous pouvez me dire tu ! Je ne m’en offusquerai pas. Vous, comment dire cela, vous êtes une jolie femme et je pense que papa est amoureux de vous ! —... ! J’avais juste haussé les épaules en réalisant d’un coup que lui se trouvait encore sur le perron et il se dandinait d’un pied sur l’autre. Je le faisais donc entrer sans plus réfléchir. Il était là et je ne réagissais pas vraiment de manière normale. Même le timbre de sa voix était un reflet de celui de son père. — Ne restons pas là ! La soirée n’est pas très chaude. Venez... — Oui merci. Nous avions fait les quelques pas qui nous séparaient de la cuisine. Je sentais ses regards qui pesaient sur moi. Un instant je revis la scène de mon arrivée dans la pièce où il m’était apparu chez Édouard. Il devait repenser à ma nudité forcément, et moi aussi j’y songeais d’un coup. Ce jeune type en savait déjà beaucoup sur mon propre corps. Il ne parlait plus, intimidé d’être chez moi ? Je n’arrivais plus à penser sainement. Et derrière tout cela, latent, presque agressif mon désir de sexe qui ne m’avait pas quitté. — Vous voulez, pardon, tu veux boire un verre ? — Euh... — Du frais ou du chaud ? Il doit me rester une bière ou deux. — Ah une bière, pourquoi pas. Alors ...