1. Édouard et Éloi (2)


    Datte: 05/09/2019, Catégories: Erotique,

    ... que je fouillais dans le réfrigérateur pour y dégoter la bouteille, je sentais ses yeux sur moi. Ça avait quelque chose d’hallucinant. — Ça ira ? — Oh oui ! Je ne suis pas difficile. — Bien ! Si tu m’expliquais alors la vraie raison de ta présence ici. Où as-tu trouvé mon adresse ? — Sur la carte que vous avez donnée à mon père. Elle était posée sur un buffet dans son appartement. C’est aussi simple que cela. — Bien sûr ! Ça ne me dit pas pourquoi tu as jugé bon de faire un détour pour venir chez moi. — Je... j’avoue que vous m’avez fait un certain effet l’autre jour... — Je pensais que c’était ton père qui revenait et n’avait donc aucune raison de me... cacher. — Oui, j’ai bien compris cela ! Mais je veux dire que je n’arrive plus à me sortir de la tête les images affolantes que vous offriez à ce moment-là. — Ton père est au courant de ta démarche ? Il sait que tu es chez moi ? — Non ! Et j’ai aussi ceci qui doit vous appartenir... je devais vous rapporter cette... De sa poche dans laquelle sa main venait de plonger, ressortait une petite chose blanche. Ma culotte, celle perdue chez Édouard. Le garçon me fixait avec des quinquets brillants. Je ne savais plus où me mettre alors que d’un geste du bras, il me tendait l’objet. Je saisissais celui-ci et l’enfermais dans ma paume. — Elle sent bon. Votre odeur est... enivrante. Et je suis désolé d’avoir à dire cela, mais je n’ai pas pu résister au plaisir d’y mettre aussi un peu de moi. — Quoi ? Je... vous... tu as fait quoi ? — ...
    ... Je me suis branlé avec et dans vos dentelles... elle est tachée de mon sperme ! J’en suis désolé. —... ? — C’est sérieux entre mon père et vous ? Vous êtes amoureuse de lui ? Vous l’aimez ? — Mais... qu’est-ce que c’est que ces questions ? — Je dois vous dire que moi je le suis. Je l’ai été au premier regard. — Tu... tu es fou, ma parole. Tu pourrais être mon fils. — L’âge n’interdit pas d’être amoureux et la différence entre le vôtre et le mien non plus. Le chiffon que je tenais toujours me brûlait les doigts. Le jeune homme s’était d’un coup levé et il était si près de moi que je sentais son souffle sur mon visage. À quel moment avais-je senti que ses bras m’encerclaient ? Je ne m’en souvenais plus vraiment. Mais c’était allé si vite. Sa bouche se collait à la mienne et au lieu de le repousser j’étais bien certaine cette fois que j’avais entrouvert les lèvres. Le baiser avait quelque chose de brutal et de délicieux tout à la fois. Une espèce de passion partagée. Alors lorsque ses pattes entreprenaient un déshabillage rapide de mon corps, je n’avais pas fait un seul mouvement pour interdire cela. Éloi en profitait et cette fois sa langue allait de ma bouche à mon oreille. En quelques secondes ce ventre qui réclamait laissait perler sa pluie de désirs trop longtemps contenue. Je me laissais faire comme une gamine à peine sortie des bancs de l’école. Et malgré la gaucherie de celui qui me caressait, je me sentais d’une mollesse incroyable. J’avais lâché la culotte que je tenais ...
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