L'Aurore d'une autre vie (15)
Datte: 07/09/2019,
Catégories:
Inceste / Tabou
CHAPITRE 15 Le temps passe invariablement. Depuis cette belle journée d’automne où Aurore et moi avions baisé dans la voiture, et en l’occurrence depuis cet instant étrange où elle m’a demandé de ne plus l’appeler « cousinette », ma tête commençait à exploser de questions auxquelles je refusais les réponses. Nous avons eu, bien sûr, d’autres rapports après cet événement, toujours protégés ; mais je sentais que, pour elle et pour moi, le plaisir n’était plus le même. Le désir n’était plus pareil. Il était plus profond, plus intense que de la simple envie de chair. Et apparemment, nous avions peur de dire ce que nous pensions. Pour essayer de se remettre les idées en place, Aurore et moi avons évité les contacts pendant un temps. Ça s’est fait sans se le dire, comme si, par la pensée, nous nous étions mis d’accord. Et pourtant, nous ne tenions pas plus de deux semaines : l’un de nous renvoyait un message auquel il était impossible de rester muet. Décembre arriva, et avec lui les fêtes que nous connaissons. Noël eut lieu, comme tous les ans, chez nos grands-parents. Aurore et sa famille étaient là ; une année sur deux, ils faisaient les cadeaux du côté de son autre parent. Pendant plus d’un mois, nous ne nous étions pas vus, s’évitant pour ne pas être tentés. La revoir me bouleversa. Elle était arrivée le 24, dans l’après-midi. Ma première envie fut de me jeter dans ses bras en l’embrassant dans le cou – chose que je me gardai de faire, cela va sans dire. Il semblait que ma ...
... cousine eût le même sentiment en me voyant, créant sur le coup un certain malaise : nous ne savions plus comment nous dire bonjour. Tendant ma bouche vers sa joue, je sentis sa main se poser sur mon épaule avant que nous n’échangeâmes un « Salut ! » content mais à l’intensité retenue. Je sentais que ces quelques jours ici allaient être longs, d’autant plus qu’il y avait grande maisonnée. La journée, encore, n’était pas si difficile ; il était aisé de nous éviter, de sortir dans le jardin ou de changer de pièce. Même si, curieusement, nous nous retrouvions souvent au même endroit, comme si nous étions attirés par l’autre, inconsciemment. Alors que je marchais dans l’herbe givrée du grand jardin, une voix résonna derrière moi : « Arnaud ! » Je m’arrêtai et me retournai : ma jeune cousine était emmitouflée, un bonnet noir sur ses cheveux, les mains dans les poches de son manteau blanc qui lui descendait jusqu’aux cuisses, un pantalon noir moulant et épais se perdant à l’intérieur de bottes plates et rembourrées. Elle était charmante. — Qu’est-ce qu’on va faire, Aurore ? — Je ne sais pas. Nous étions statiques, incapables de réfléchir. Elle se rapprocha de moi et nous marchâmes côte à côte, en silence. Tout était si simple, avant. On baisait, pour le fun, le plaisir, et on ne cherchait pas d’ennuis. Les choses ont malheureusement changé, et à présent, nous le savions, nous ne faisions plus seulement que baiser. — C’est en train de prendre des proportions énormes, fis-je. — Je sais… — ...