1. Quatre putains de mois


    Datte: 08/09/2019, Catégories: hh, couple, amour, volupté, Oral préservati, hsodo, ecriv_f,

    ... ne souhaitait trop boire. Quatre putains de mois. Ma chemise est tombée à terre, ses mains s’approprient mon dos et ses caresses dures m’arrachent des soupirs. Je me bats avec sa ceinture, il ne me rend pas la tâche facile car ses mouvements précipitent périodiquement son bas-ventre contre le mien. J’y arrive enfin, je peux, à travers le tissu du caleçon, sentir la tige dressée. Ma main s’affole. Je pourrais le branler comme ça. Il s’écarte. Il se recule. Il me toise. Il est beau et il le sait. Un minet latino, juste un peu trop grand pour rentrer tout à fait dans le moule. Son regard est défi et promesse à la fois. « Tu la veux, ma queue ? » Je souris. Je hoche la tête lentement, en croisant les bras. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il est nu comme un ver. J’aime le regarder. La pénombre fait sur sa peau des reflets dorés. L’arc de ses sourcils, l’arête du nez, l’attache de l’épaule. Que j’aime, au moment de la jouissance, planter mes dents dans la peau tendre de son cou ! Et sa queue… Si un jour on m’avait dit qu’une queue me ferait mettre à genoux ! Mais j’y suis déjà, à genoux, et je quémande le droit de prendre possession de cette tige pâle. Il baisse les paupières, avec ce sourire sardonique qu’il a dans les moments intimes. Je plonge mon nez parmi les poils. Je respire cette odeur un peu sure, acide. J’embrasse lentement la base de chaque couille. « Tu m’as tellement manqué », dis-je avant de l’emboucher. Le taxi nous déposait à l’hôtel, chacun munie ...
    ... d’une petite femme gracile. J’entraînais généralement ma partenaire au bar, et je lui donnais un pourboire substantiel, avant de lui serrer la main en lui souhaitant bonne nuit. La surprise de ces jeunes femmes, leurs sourires, étaient l’illumination de ces soirées. Gédenard mit du temps à se rendre compte de mon manége. Mais dès qu’il s’en aperçut, il prit ses distances. Une sensation de panique trop bien connue me submergea dès les signes d’alerte. Je sais trop ce qu’homo veut dire, dans les milieux d’hommes. Cette altérité-là est trop dure à dépasser quand on passe de longues semaines sans autres contacts humains que professionnels. Mais ma tactique est bien rodée. Il y eut un moment où je réquisitionnais une bonne copine pour aller boire un verre en riant ostensiblement. Ce n’est plus nécessaire. J’attaque. — Alors, elle était bonne ? Venant de ma part, la question surprend. Je suis plus réservé d’habitude. Il est un peu sur sa défensive. — T’avais tiré le gros lot, je crois. Il se détend un peu. Il est vrai que la professionnelle dont il avait hérité avait des gestes d’une sensualité émouvante. Il se rengorge. — Hum… c’était pas mal. Il est sur le point de repartir. Puis il se ravise. Je crois connaître cette chorégraphie par cœur. — Dis, elles te plaisent pas, les Thaïs ? Est-ce que c’est le reflet de son alliance qui m’a donné envie de mordre ? Ou sa grossièreté ? Je suis plus amène d’habitude. J’ai répondu : — Non. Je les préfère quand elles en ont envie. Il a changé de ...