1. Dame Erika (4)


    Datte: 05/09/2017, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... d’un hanap ouvragé. Après avoir dégusté quelques gouttes de d’un suave Xérès, il décrit la scène. Les filles viennent de prendre des coups de fouet. Par trois fois, la longue lanière de cuir a fait connaissance avec les magnifiques paires de fesses blanches, les striant de traînées violacées dans le prolongement l’une de l’autre. La malice de la lanière a voulu que ces rondeurs soient marquées simultanément. Même si les fesses sont un peu marquées, la douleur éprouvée est à l’inverse de l’intensité des cris, des pleurs et des gesticulations : la rouerie et la simulation, spécialités bien féminines, ont eu pour effet d’arrêter le supplice ; enfin, pour le moment. Tout s’arrête ; un silence pesant règne dans la pièce. La voix de la femme implore l’homme assis à ses côtés ; en réalité, elle l’a eu en épousailles depuis une année. Le maître des lieux, revenu depuis peu de croisade, a fait organiser une fête pour leur anniversaire de mariage. Ce guerrier aime plus que tout le plaisir de la chair et la luxure. Quelque peu pervers, il se permet – grâce à son rang – certaines libertés avec les règles, les lois et la bienséance. Cette femme, aussi jolie que maline, veut trouver un moyen d’éviter à ces pauvres bougres venus d’on ne sait où d’être massacrés avant même qu’elle n’en sache un peu plus sur eux. Elle ne croit pas qu’ils soient plus sorciers que magiciens ; c’est son intuition qui le lui dit. — Qu’avez-vous, Dame Erika ? De quoi vous trouillez-vous (avez-vous peur) ? — ...
    ... Pitié, Messire, ne les mortissez (tuez) pas ; laissez-les-moi, je vous en conjure. — Et pourquoi ferais-je une telle chose ? — Ils n’ont rien fait de si grave pour mériter cela, et c’est… c’est notre anniversaire de mariage. Offrez-les-moi ; je ne veux que cela. S’il vous plaît, je vous en conjure… — Mais que m’offrez-vous en retour pour que je vous octroie telle faveur ? « Dame Erika » ! Pourquoi cette femme s’appelle-t-elle ainsi ? Et cet homme serait son mari ? Cette femme à l’esprit vif et imaginatif est capable de trouver la solution en une fraction de seconde. Elle prend la pose la plus sensuelle qu’elle peut, aguicheuse dès qu’elle le veut et, passant sa langue sur ses lèvres, joue de son charme pour attendrir son seigneur. Elle va le faire céder ; jamais il n’a pu y résister. Elle le sait et en profite. Le maître de céans est en train de fondre comme guimauve au soleil. Son visage se détend, un sourire apparaît au coin de ses lèvres. Dame Erika a gagné ! Les yeux remplis de malice, elle donne le coup de grâce : — Une surprise… Une très, très belle surprise. Pour les ripailles de ce soir, je vous promets que vous aller être ravi ; faites-moi confiance, vous ne le regretterez pas. — Très bien. Puisque vous le demandez si gentiment, je vous les laisse ; mais à la moindre incartade, je les fais empaler et vous subirez mon courroux. Qu’on les détache ! Qu’on les amène ici ! En guise de remerciement, elle lui offre un tendre baiser sur la bouche et une caresse discrète sur les ...