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Dame Erika (4)
Datte: 05/09/2017, Catégories: BDSM / Fétichisme
... nous somme en Aquitaine au moyen-âge, que nous sommes arrivés dans une étoile filante et avons atterri dans la cour du château de Bonaguil. Nous avons ainsi semé la terreur, créé la panique dans tout le château et les villages aux alentours ; le bétail s’est même enfui dans la forêt. Tous ont cru que c’était le diable en personne que leur tombait sur la tête. Elle continue son explication. D’après les anciens, le diable peut prendre n’importe quelle forme ; dans le doute, le seigneur a décidé de nous éliminer de façon atroce pour qu’on ne revienne plus, persuadé que nous étions une incarnation du diable qui le poursuivait pour avoir pris la ville sainte lors de la croisade. Dame Erika ne supporte pas la vue du sang et d’entendre nos cris (le seigneur tenait à ce qu’elle assiste à cette cérémonie d’exorcisme) et ne croit pas à ce genre de chose. Elle s’est faite la réflexion suivante : comme nous sommes entièrement nus, nous ne pouvons pas être le diable : lui n’est jamais nu. De plus, nous sommes quatre. Le démon ressemble plus à une bête pleine de poils tenant un trident à la main ; c’est ce qu’un magicien lui a expliqué. Ce magicien devrait pouvoir nous sortir de là ; mais tout d’abord il faut rester en vie, ensuite gagner du ...
... temps pour prévenir le magicien – il est dans la forêt de Brocéliande, à plus de cent soixante-dix lieues d’ici – et enfin convaincre son époux de nous laisser partir, ce qui ne sera pas chose facile. Elle nous explique que le seigneur du château qu’elle a eu en épousailles il y a un an est un chaud de la quéquette. Pour arriver à le calmer et faire en sorte de pouvoir rester au château en toute sécurité le temps de trouver le moyen de rencontrer le magicien, il faut trouver un stratagème car elle s’est lancée dans le vide en disant qu’il y aurait une surprise ce soir. Dame Erika pense qu’il faudrait animer les longues ripailles car le seigneur se lasse rapidement des ménestrels, jongleurs, chanteurs et autres prétendus magiciens. À la vue de la beauté de nos corps et grâce à notre manque total de pudeur, nous pourrions inventer une sorte spectacle (elle a dit à son mari que nous sommes envoyés pour montrer un nouvel art et avoue son abominable mensonge) : nous pourrions danser, faire le service peut-être nus, et d’autres choses, mais elle ne sait pas quoi car elle a l’intuition que nous venons d’une autre époque. Selon elle, notre seule chance de salut se trouve là : question de vie ou de mort pour nous, en quelque sorte. [à suivre]