Suis-je une salope ? (4)
Datte: 25/09/2019,
Catégories:
Hétéro
J’ouvris lentement la porte, de plus en plus émoustillée. Mon effet se devait d’être parfait, sinon tout serait fichu en l’air. J’étendis mon bras sur toute sa hauteur, pris un regard de braise et constatai que les yeux de mon invité devenaient ronds comme des soucoupes et que sa bouche s’arrondissait en cul de poule. ― Bonsoir, vous… murmurai-je sensuellement en levant un sourcil. ― Ouf ! souffla t il. Je... euh... Eh bien bonsoir, Mademoiselle. J’avais rendez vous avec une certaine Salomé, mais de toute évidence, j’ai dû me tromper de porte balbutia-t-il en vérifiant mon nom sur la porte, jouant le jeu. ― Non, non, vous êtes au bon endroit. Veuillez entrer, s’il vous plaît ; votre hôtesse ne va pas tarder, ajoutai-je en soufflant sensuellement et l’invitant à venir avec un mouvement de l’index. Il entra et verrouilla derrière lui. Apparemment, les premiers conseils de ma sœur avaient fait leur petit effet sur lui car il est devenu tout rouge lorsqu’il a pénétré dans l’appartement. ― Dis donc, quel accueil ! me complimenta-t-il. ― Assieds-toi, je t’en prie ; et fais comme chez toi. Je reviens dans une seconde, dis-je en m’éloignant en direction de la cuisine. J’en revins avec le plateau apéritif sur lequel j’avais ajouté deux verres, une bouteille de whisky, des glaçons et une petite carafe d’eau. Je le posai sur la table basse en faisant bien évidemment attention à bien me pencher devant lui afin de lui offrir une magnifique vue sur mon 85C au décolleté devenu ...
... plongeant. Mon intuition féminine me disait qu’il me regardait avec attention à ce moment-là. J’allais le savoir très vite. ― Je te sers un verre ? lui demandai-je en le regardant. ― Oui, merci ; avec un glaçon s’il te plaît, répondit-il en relevant subitement les yeux. Je le savais : ses yeux étaient fixés sur ma poitrine. Il en détourna son regard au moment où j’ai relevé la tête. Je lui servis ce qu’il avait demandé, pris la même chose et m’assis à ses côtés en prenant soin de croiser les jambes de manière sexy, laissant entrevoir la limite d’un de mes bas. ― T’es tout simplement magnifique ! me dit-il. Je ne savais pas que tu pouvais te montrer si belle et provocante. ― Oh, merci. Mais tu sais, tu mens très mal, espèce de vilain flatteur ! lui dis-je en souriant. ― Ah mais non, je t’assure : j’ai eu du mal à te reconnaître habillée de cette façon. Tu devrais venir au boulot dans cette tenue beaucoup plus souvent ; tu auras plus de succès, et tu feras tourner beaucoup de têtes. ― Oui, évidemment… Je risque surtout de déformer des pantalons et je me ferai engueuler par mon patron qui m’aura convoquée dans son bureau pour me dire que ma tenue est trop provocante, non règlementaire, que ça va déconcentrer mes collègues de la gent masculine, que ca gêne la productivité, et patati, et patata... me moquai-je en levant innocemment les yeux en l’air. ― Non. Si tu es convoquée par ton patron, je pense que ce serait pour une toute autre raison, répondit-il en souriant et en promenant ses ...