Nikki
Datte: 01/10/2019,
Catégories:
inconnu,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
confession,
lieuxpubl,
Nikki de Saint Phalle, le Grand Palais. Je profite de mon passe pour y retourner pour la deuxième fois avec mon fils. Une féerie de couleurs, de formes voluptueuses, de matières, des salles éclairées, d’autres dans l’ombre, des trouées de lumière. Un ravissement des sens. Je savoure les œuvres, leur puissance m’inspire. Mes sens sont ouverts, aux aguets, j’aime les musées, les voyages qu’ils procurent, ils aèrent l’esprit, le régénèrent. Soudain j’entends un enfant qui s’impatiente, une femme le raisonne chuchotant à voix basse. Je me retourne. Un blondinet, l’air boudeur, bien habillé, écoute excédé les arguments de sa maman penchée à son oreille. Ce faisant, sa poitrine pèse sur son corsage et laisse entrevoir le gracieux sillon qui sépare ses seins ainsi qu’un bout de dentelle noire. Ça y est, mon regard plonge dans cette chaude obscurité tentatrice, et je me mets à bander. Le temps s’est arrêté, je goûte cette exquise sensation de mon membre chaud qui tente de s’échapper de sa maison. Je lève les yeux, la femme s’est relevée et me fixe. Interloquée ? Outragée ? Amusée ? Séduite ? Je lui souris, elle rougit et, détournant les yeux, emmène son enfant vers l’autre bout de la salle admirer une sculpture toute en mosaïque d’or et de couleurs pourpres et bleues. Elle est charmante. Les œuvres ont perdu leur attraction. Je n’ai plus d’yeux que pour elle. Je la détaille du regard : grande, élancée, blonde avec une queue de cheval très comme il faut, des talons hauts, que l’on ...
... entend quand elle marche, et poussent en arrière et vers le haut une superbe croupe, un peu trop serrée peut-être dans ce très sélect pantalon de toile écrue. Mon acolyte enfle et me remplit d’une tendre chaleur. Elle passe son poids d’une jambe à l’autre en commentant les œuvres à son fils, et son corps ainsi penché et travaillé s’exprime de toutes ses courbes. Je me vois les mains dans la terre le mardi à l’atelier tenter de reproduire son irréprochable plastique, et connaître ainsi son corps sans jamais l’avoir touché, par le simple transfert à mes mains de l’observation attentive que j’en fais. Et je me prends à l’imaginer nue sur la sellette, que les élèves alternativement tournent d’un dixième de tour toutes les 10 minutes pour étudier le volume de son corps sous tous ses angles. Je la vois poser debout, le poids du corps sur la jambe gauche, la droite tendue en arrière touchant le sol en extension, les fesses cambrées, les seins en avant, le bras gauche replié sur le ventre sous les seins, le droit en extension comme une semeuse, les cheveux défaits sur les épaules. Mais au-delà de la forme et de l’esquisse, que je peux deviner dans ses vêtements, il me faut travailler ensuite tous les détails de son corps sous ses vêtements. Mes mains étreignent la terre, la serrent, l’allongent, la lissent, l’étirent, la roulent, la palpent et voilà l’ébauche de ses jambes. Je continue avec le renflement de ses fesses. Puisqu’elle n’est pas sur la sellette, à moi de tourner autour. ...