1. Nikki


    Datte: 01/10/2019, Catégories: inconnu, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, lieuxpubl,

    ... : — Nikki était une femme libre, un choix et une nécessité après son drame intime…— Une femme libre, qu’est-ce que ça veut dire ? questionne son fils. Je me retourne, et j’ai l’impression qu’elle m’a regardé avant de se pencher vers lui et m’offrir une vue plongeante sur ses magnifiques seins. — C’est comme si maman avait un autre amoureux en plus de papa, l’entends-je dire en s’éloignant.— Et pourquoi aurais-tu un autre amoureux, puisqu’il y a papa ? Eh oui. Pourquoi ? C’est bien une cause désespérée que d’imaginer qu’une histoire avec elle puisse prospérer ! Je la suis de loin, rentrer dans salle suivante, plongée dans l’obscurité. Elle s’assoit sur un cube avec son fils. Je m’approche. Elle se pousse et me fait de la place, mais il n’y en a pas tant, nous sommes donc presque l’un contre l’autre. Je la remercie d’un sourire qu’elle ignore, me semble-t-il, et m’assois. À l’écran, Nikki, belle jeune femme moderne, intelligente, cultivée, qui peint et répond aux questions d’un journaliste. Le noir et blanc la magnifie et lui confère une pureté qu’elle n’a plus. Je pose ma main à côté de la cuisse de ma voisine. Mon petit doigt touche son pantalon, mais à peine. Elle ne réagit pas. Je laisse ma main là où elle est, et la regarde à la dérobée. Absorbée par le film, la tête droite, la bouche légèrement entrouverte terriblement érotique, sagement assise les mains sur ses cuisses, le buste insolent et droit, belle et concentrée. Mon fils revient, il a vu toutes les salles et me ...
    ... demande si j’en ai encore pour longtemps. Je la sens qui m’observe. Je dis à mon fils que je vais de ce pas dans la dernière salle et qu’il m’attende en feuilletant les livres à la boutique. Et à regret, je me lève et me dirige vers la dernière salle. L’attente y est interminable avant qu’elle n’apparaisse et se plante devant un tableau immobile. Son fils résigné ne dit plus rien. Je me dirige vers elle, je vois mon fils me faire des signes, je lui fais « cinq minutes » de ma main, il me regarde incrédule, il a vu clair dans mon manège et semble me prendre pour un gamin. Je m’approche d’elle, cette fois carrément à l’intérieur de sa zone d’alerte. Elle est heureusement plus civilisée que nos ancêtres et ne bronche pas. Je me rapproche encore ; alors je sens la chaleur de son corps. Un groupe et sa guide passe derrière moi en me bousculant. Je suis obligé de me retenir à elle en posant mes mains sur ses hanches pour ne pas tomber. Elle se tient droite et ne bouge pas. — Je vous prie de bien vouloir m’excuser, m’entends-je dire. Elle ne dit rien mais acquiesce de la tête sans se retourner et se cambre même un peu plus j’ai l’impression. Tellement plus que je bande délicieusement à nouveau. Le sent-elle ? En tout cas, elle n’en laisse rien paraître. Décidément quelle belle femme ! Il faut que j’y aille, mon chenapan de fils a repassé une tête et me fait plein de signes. Je m’éloigne, sors mon stylo et griffonne mon numéro sur un bout de papier, et le fait tomber à ses pieds en ...