Nikki
Datte: 01/10/2019,
Catégories:
inconnu,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
confession,
lieuxpubl,
... Elle, toute à sa contemplation, ne remarque pas mon manège, et mes mains dans ma tête continuent à façonner sa silhouette, avec les fesses, le ventre qu’elle a plat, puis le buste et les seins. Comment sont-ils ? Je me décale pour mieux les saisir. Puis les bras et la tête. Enfin, j’ai ma silhouette avec le mouvement qu’elle exprime. Voilà qu’elle bouge et s’éloigne avec son fils, vers une sculpture monumentale aux couleurs d’un Klimt, plongée dans la pénombre. Maintenant que j’ai saisi l’expression, il me faut peaufiner les détails, ajouter de l’humain sur une dynamique. Je m’approche à nouveau et me décale pour mieux appréhender le bas du dos, la courbure de la colonne, ses fesses. Mes doigts en séparent les deux lobes et creusent le sillon obscur qui les dessine et s’ouvre sur son sexe. Comment est-il ? Couvert de quelques poils ou glabre ? Et ses lèvres ? À peine dessinées, ou larges et charnues, voluptueuses ? À ce stade rien ne me permet de le deviner, mes doigts lui forment par apports successifs de terre humide, de belles lèvres bien charnues, de celles qui remontent et descendent autour du sexe, en un chaud fourreau soyeux au rythme de la pénétration. Et mes ongles les dotent de quelques jolis poils sages rangés en sillon, que j’imagine blonds à leur commissure. Je n’en peux plus, mon sexe est douloureux et tente de s’échapper de mon boxer. Je sens poindre une goutte annonciatrice de plaisir en son œillet. Tout à ma rêverie, je n’ai pas vu qu’elle me fixe du ...
... regard. Depuis longtemps ? A-t-elle idée du vagabondage de mon esprit ? Nos yeux se croisent, elle tourne la tête. Et notre ballet muet continue, elle s’éloigne, je me rapproche, elle s’échappe, je la rattrape, mon œuvre de terre n’est pas encore finie. Je me concentre sur le haut du corps, mes doigts sont sur ses seins, qu’ils travaillent et les forment fermes et arrogants. Ils pointent, ornés de larges aréoles, terminées d’une tétine féconde. Je bande dur. Je laisse mon fils à la contemplation d’une madone callipyge et colorée, et m’approche de la blonde mère. Je l’entends raconter la genèse de ces œuvres. Une femme cultivée comme je les aime. Et qui sent bon, car sans avoir encore pénétré dans sa sphère intime, les effluves de son parfum me parviennent : des notes, fleuries, agréables, fraîches, et réchauffées par son corps. Je me décale sur le côté pour admirer un tableau, et me ménager ainsi une meilleure vue de son profil. Mon dieu, qu’elle a des seins ! Fermes, droits, que sa respiration soulève, en tendant un peu plus le tissu de son corsage entrouvert sagement de deux boutons seulement. Si j’osais, je lui demanderais d’en défaire un ou peut-être deux de plus. Un nez droit, une bouche assez grande aux lèvres bien dessinées sans être vulgaires, des yeux bleus acier je crois, mais pas durs, bienveillants. Une bien jolie femme. Je finis par le visage, et mes doigts sur ses lèvres. Je les entrouvre sur ses dents, d’un essoufflement qui trahit la plénitude d’efforts heureux. Je ...