Ma colocataire (5)
Datte: 08/10/2019,
Catégories:
Lesbienne
... battre. C’était une femme de trente, quarante ans, bon chic, bon genre. Son œil brillant trahissait un grand intérêt pour le spectacle qui lui avait été involontairement présenté ; elle me sourit en reproduisant le même geste. La honte de ma vie ! En même temps, une chaleur m’envahit, partant du bas et remontant vers mon visage, mais aussitôt après, je me sentis fière de plaire à une inconnue aussi distinguée. La raison me revint d’un seul coup : avais-je été vue par d’autres personnes ? J’ai regardé tout autour de moi. Certains voyageurs étaient occupés à lire, ou bien plongés dans leurs pensées, d’autres tiraient la gueule en se faisant secouer par les mouvements irréguliers de la rame. Seules Magalie et cette femme avaient été attentives à mon manège. L’inconnue, à présent, griffonnait quelque chose sur un bout de papier. A la station suivante, elle s’est levée pour descendre, m’adressant au passage un grand sourire. J’ai tiré sur mon kilt jusqu’à ce qu’il recouvre mes genoux ; je n’ai plus bougé ni prononcé un seul mot jusqu’à destination. Une fois à l’air libre, j’ai raconté la scène à Magalie, qui n’avait rien remarqué. — Super, je vois que t’es devenue une vraie exhibitionniste ! Qu’est-ce que ça t’a fait ? — J’ai eu peur. Après, j’ai trouvé ça... étrange mais agréable. — Dire que j’ai tout manqué ! Comment était la femme ? Je me suis efforcée de la décrire, de dépeindre les changements d’expression de ses traits. Au début, sous l’effet de la honte, j’avais baissé ...
... les yeux, et il m’avait semblé qu’elle portait une alliance. À vrai dire, je n’avais eu ni le temps ni l’opportunité de la dévisager. Peut-être aurais-je dû ? Qu’aurait-elle fait alors ? Nous sommes entrées dans le square minuscule, planté de quelques arbres, situé à une centaine de mètres du foyer. Le lieu était désert en plein après-midi. Je pris ma copine par le bras, l’entraînai en direction d’un banc. — J’ai fait tout ce que tu m’as demandé et même plus, lui dis-je. Maintenant c’est ton tour. Déconcertée, elle se laissa faire. Je me suis assise sur le banc en lui disant de se placer devant moi. J’avais la tête à hauteur de son ventre. — Relève le devant de ta jupe. Comme ça, il n’y a que moi qui peux te voir. Magalie ôta ses ballerines d’un mouvement élégant du pied, puis releva les quelques centimètres de tissu qui me bouchaient la vue. Je vis ses muscles se contracter, se relâcher. Son visage reflétait une grande concentration, et soudain, sans autre signe annonciateur, quelques gouttes perlèrent entre ses cuisses, puis un filet d’urine coula le long de sa jambe. À travers son slip, devenu complètement transparent, je voyais distinctement ses grandes lèvres. Le filet se séparait en deux moitiés, et comme elle y allait de bon cœur, en tombant, il s’enfonçait dans la terre, émettant un crépitement qui me ravit. Le jet se tarit au bout de quelques secondes ; des gouttes se détachaient lentement du slip pour tomber dans la flaque qui s’était formée sur le sol sableux, entre ...