Audrey
Datte: 10/10/2019,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
amour,
coupfoudr,
amiamour,
... compris une demi-heure à oublier. Même Audrey commence à appréhender la suite. Pour faire passer sa nervosité nous prenons chacun une mousse que nous buvons derrière les tribunes… Tiens, une fille qui boit de la bière, ça change du sempiternel coca light. Elle est plus petite que moi, j’ai les yeux qui plongent dans l’immensité de son décolleté. Il faut dire que ses attributs font penser aux girondes actrices du défunt réalisateur Russ Meyer. L’échancrure n’est pas grande, mais vue de dessus la vallée est sans fin ; j’aimerais plonger entre ces doux monts. Elle n’est pas dupe mais ne me dit rien, nous continuons de discuter et c’est avec le sourire qu’elle laisse mon regard planer sur sa poitrine. Quand nous retournons dans la salle surchauffée c’est son côté pile que je mate, avant de passer devant elle pour nous frayer un chemin. Arrivés au milieu de la foule, nous ne pouvons plus avancer à moins de faire le forcing. Je lui demande si elle voit bien la scène, cela lui convient donc nous arrêtons notre progression. — Pfff, il fait trop chaud, se plaint la brune aux cheveux mi-longs. Je ne peux qu’approuver, je suis en ébullition sous la veste en cuir, le pull et le tee-shirt. Je décide de retirer quelques couches mais impossible de mettre la veste autour de la taille ; maudites protections intégrées. J’enlève le tee-shirt et porte le cuir à même la peau, j’arrive à ranger le reste dans mon sac à dos. — J’aimerais bien faire pareil, m’envie Audrey les yeux pétillants— Ne te ...
... gêne pas pour moi, dis-je du tac au tac.— (Sourire) Trop facile ça ! Joignant le geste à la parole, la miss quitte sa veste en jean et me la tend avant d’enlever le pull en V noir laissant apparaître un haut terriblement sexy. Pas tant par la matière, classique, noire et opaque, mais par le peu de tissu qu’il possède entre les épaules et le décolleté. Deux fines bretelles qui ne peuvent pas cacher celles du soutien-gorge et qui tendent le caraco qui lui-même a du mal à couvrir la lingerie. Rapidement, enfin aussi vite qu’il lui est possible, avec le monde pressé autour, elle remet sa veste pendant que son pull en boule rejoint le mien dans le sac. Toujours souriante, mais le visage empourpré, elle m’interpelle : — C’est mieux comme ça !— Je suis d’accord, dis-je, les yeux scotchés.— Décidément tu fais une fixation ! Répond-elle en balançant ses obus vers l’avant.— Maintenant c’est clair que je ne peux plus faire autrement…— Si, bien sûr ! Sur ces trois mots, Audrey, que je trouve de plus en plus charmante et charmeuse, se retourne pour regarder la scène jusqu’à ce que les lumières s’éteignent, c’est-à-dire dix bonnes minutes ; je n’aurai plus le loisir de la revoir de face. Le concert débute, les fans hurlent, sautent et chantent dès les premières mesures. Portés par l’hystérie des premières minutes, nous somme séparés mais au bout de deux chansons je reviens derrière elle et, pour ne plus la perdre, je pose mes mains sur ses flancs. Sûre d’elle, la brune jette un coup d’œil ...