1. Dame Erika (19)


    Datte: 17/10/2019, Catégories: Hétéro

    Chapitre 19 : Le retour PAT Nous sommes réveillés en sursaut par un fracas épouvantable. Des bruits de canon, une odeur de poudre insoutenable, des cris, des bruits des course, des portes qui claquent, des hommes qui hurlent des ordres. J’interroge : — Que se passe-t-il ? À peine la question posée, Sara et Ode entrent comme des fusées, les bras chargés des gibecières. — Vite ! Vite, il vous faut partir : le château est attaqué ! Habillez-vous est suivez moi ! — Mais où va-t-on ? demande Élise, elle, la plus trouillarde de nous tous en panique complète. — Je vais vous mettre à l’abri, ensuite je vous explique. Vite, vite, dépêchez-vous ! — Oh ! Bonne Mère ! Qu’est-ce qu’ils nous font, ces con-là ? Elles nous entraînent, chacun sa gibecière à la main. Nous les suivons dans le dédale des couloirs et des escaliers ; tout le monde se bouscule. Peu importe, il faut foncer. Elles nous font descendre. Nous passons devant une casemate et y pénétrons. À l’intérieur, Étienne et Renaud nous donnent des épées. Dame Erika entre, encapuchonnée dans une cape de paysanne. — Je suis désolée ; nous sommes attaqués, je ne vais pas pouvoir vous accompagner. Vous aller suivre Étienne et Renaud ; ils vont vous accompagner une partie du chemin. Écoutez-moi bien ! Vous allez faire exactement ce que je vais vous dire, d’accord ? Nous répondons tous un « D’accord, on écoute. » — Les garçons vont vous accompagner dans une partie de la grotte qui est juste là (elle montre la direction du doigt) ; c’est ...
    ... un souterrain. Ils ne vont pas pouvoir vous accompagner jusqu’au bout. Quand ils vont vous quitter, vous continuerez seuls. Vous avez des torches à huile pour vous éclairer ; vous les allumerez au moment où ils vont vous quitter. Il faudra vous dépêcher, sinon les torches s’éteindront avant que vous soyez arrivés au bout du souterrain. Il y a des bifurcations : restez toujours à droite. Et faites attention, ça descend et ça peut glisser. Vous savez tout. Vous avez de quoi boire, de quoi manger, de quoi vous défendre. On se dit adieu, et dépêchez-vous. Nous avons tous la gorge serrée, les mots ne viennent pas. Si ; Élise dit : — Dame Erika, mais nous étions cinq : nous avions Erika avec nous. Où est-elle ? — Ne vous inquiétez pas, elle sera là quand vous arrivez dans votre monde. Malgré la joie de retrouver les nôtres, la séparation est douloureuse ; les larmes coulent sur toutes les joues, on n’a plus envie de se faire des câlins. Les embrassades terminées, nous partons. La dernière parole de Dame Erika est : — Adieu, et ne vous inquiétez pas : tout va bien se passer, et votre relève est assurée. Adieu ! Nous partons, le cœur gros, et suivons nos guides. Arrive le moment de se quitter. Ils allument nos torches ; à nouveau des embrassades, et une dernière recommandation : — Adieu ; faites bien ce que Dame Erika vous a recommandé ! Un « Adieu ! » unanime leur répond. Nous partons en suivant les instructions : à droite tout le temps, c’est simple. À la lueur des torches, nous ...
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