1. Addicte (7)


    Datte: 09/09/2017, Catégories: Lesbienne

    ... m’observait, attentive à la montée de mon désir, j’en épiais la progression dans son regard autant que dans mes sensations. Je glissai une main fébrile sur mon ventre et caressai mes seins de l’autre. Un doigt s’amusa avec l’ovale profond de mon nombril. Je lissai ma toison taillée en un large triangle de poils courts dont aucun ne débordait sur mes aines. J’adorais admirer mon minou, le toucher, le câliner m’excitait. Ce soir encore la douce sensation était au rendez-vous. Le massage pubien appris au gré de mes jeux solitaires réveilla une appétence plus profonde. Mon amie resta muette, immobile, dénoncée dans ses émotions par le regard dont le bleu se pailletait de gris. Je fantasmai sur sa nudité qui me restait interdite, pourtant si proche, en repensant à ses caresses dans la baignoire, à nos baisers langoureux. Je mouillais, ma cyprine coulait entre mes fesses. Le remarquait-elle ? Sans aucun doute, un long soupir la trahit. Incapable de me retenir davantage, j’écartai les lèvres de mon abricot. Mon attention se concentra sur ma vulve, évitant le vagin et le clitoris. Ne rien précipiter, laisser monter la tension, prendre conscience que la puissance du plaisir dépendait de la patience. Levée, Talya s’avança afin de m’observer avec tendresse. La sentir si près provoqua ma nervosité, je glissai un doigt dans mon vagin lubrifié. La fragrance de ses effluves se mêla aux miennes. Nos regards étaient les préliminaires qu’on s’accordait, sans savoir laquelle oserait le ...
    ... premier geste. La notion du temps s’évaporait dans notre désir l’une de l’autre. J’aurais aimé qu’elle me parle, peut-être espérait-elle de même. Mon amante posa un pied sur le bord du fauteuil, sa peau contre ma fesse me brûla. Je glissai du siège en prenant garde de ne pas la bousculer et tombai à genoux, la tête levée entre ses cuisses écartées. Accrochée à ses jambes, le regard rivé à ce sexe offert, je jubilai de son abandon. Ma langue s’insinua dans les nymphes moites d’un désir trop longtemps repoussé. La douceur presque sucrée de sa cyprine me surprit, son abondance illustra son désir. Je la léchai avec avidité, impatiente, sans aucune appréhension, comme si je pratiquai cette caresse depuis des années. Talya ouvrit son sexe à mon appétit vorace, elle me guida à la découverte de ses secrets à mots couverts, tirant une certaine excitation de mon inexpérience, heureuse de me sentir au fond de sa grotte. Mon amante devait être habituée aux coups de langue superficiels des novices en matière de cunnilingus. Je la pris de deux doigts, la pénétration lui arracha un nouveau soupir de volupté, je caressai ses seins de mon autre main, poires délicieuses dont il me fallait me régaler. Le geste provoqua son émoi. – Oh ouiiiiiiii ! Fais-moi venir. Nous retenir n’aurait rien eu de sain, son plaisir n’annonçait pas la fin de nos ébats, il ne serait qu’une étape sur le long chemin de la plénitude. Je trouvai le bouton tapis dans la moiteur de sa plaie, gorgé, sensible aux plus infimes ...
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