1. Séparation attachante


    Datte: 20/10/2019, Catégories: h, fh, inconnu, vacances, jardin, douche, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation pénétratio, portrait, lettres, amourdura, regrets,

    La collection « Antilogies » regroupe des textes courts (si possible entre 1500 et 6000 signes) mis en ligne sur le forum de Revebebe le 30 du mois qui suit une proposition de sujet « antilogique » par un des membres.Tous les lecteurs peuvent avoir accès au forum :Concours et jeux d’écritures → Antilogies et autres jeux (ré)créatifs → les textes ouAntilogies et autres jeux (ré)créatifs → les discussions. par Hidden Side Je rêve de l’amener au bord de la mer. Nous irions dans une petite station balnéaire sur la côte bretonne, hors saison, quand il n’y a plus un chat. Il ne ferait pas beau, mais nous serions les seuls clients de l’hôtel. De toute façon, nous passerions plus de temps dans notre chambre que dehors, à affronter le mauvais temps. Après toutes ces années, elle serait un peu intimidée. Normal. Alors nous commencerions notre séjour par une longue balade sur la plage, nos doigts entremêlés, blottis l’un contre l’autre pour pouvoir nous toucher à foison, bien plus que pour nous protéger du crachin et du froid. Arrivés aux premiers contreforts des falaises, je prendrais son visage entre mes mains et je l’admirerais. Ses boucles brunes, alourdies par la pluie, lui feraient comme une couronne sur le front, un diadème constellé de perles d’eau. Nos lèvres bleuies se rejoindraient, s’entrouvrant pour laisser fusionner nos langues impatientes. Elle immiscerait ses mains glacées dans mon blouson, me palpant, me malaxant, s’accrochant à moi comme une algue à un rocher. Au ...
    ... bout d’un temps très long qui pourtant nous paraîtrait très court, nos bouches se sépareraient et nous ririons, haletants, comme saoulés par ce trop-plein de présence. Un brin gênée, elle réajusterait son soutif tandis que je la regarderais faire, mains dans les poches pour conserver plus longtemps sur mes paumes la chaleur de ses seins. Une soudaine urgence nous saisirait et nous nous mettrions alors à courir vers l’hôtel, ses empreintes de pas marquant à peine la grève, moi soulevant des gerbes de sable. La course éperdue de deux êtres qui ne veulent plus égarer la moindre parcelle de bonheur. À peine franchi le seuil de la chambre, on se jetterait l’un sur l’autre et on ferait voler nos vêtements. Ignorant mes caresses, elle s’emparerait de ma queue et m’emmènerait jusqu’à la salle de bain. Nos bouches collées, nos dents entrechoquées, nous resterions de longues minutes sous le jet brûlant de la douche – une onde bouillante, mais pas autant que la grotte entre ses cuisses. Ce serait elle qui céderait la première ; son poing cesserait ses allers-retours sur ma bite pour me guider vers la corolle ultrasensible et largement déployée de son sexe. Je soulèverais ses jambes qu’elle crochèterait à mes fesses, et là, enfin, la plaquant contre les carreaux de faïence, je m’enfouirais aux tréfonds de sa chatte, la remplissant de toute la longueur de mon érection. Je me forcerais à ne pas bouger pendant quelques secondes, me concentrant sur cette attente immobile mêlant plaisir et ...
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