Initiation au plaisir (1) - Histoires de Sexe

Initiation au plaisir (1)

... Amusée de voir le bas du beau visage maculé, je m’enhardis à goûter mes humeurs sur ses lèvres. Ma langue se faufila entre ses dents, investit sa bouche, la fouilla comme elle venait de fouiller mon intimité. Je savourai sa salive pleine de ma cyprine. – Excuse-moi de… – De quoi, pouffa-t-elle rassurante, d’avoir joui aussi vite ? C’est un compliment que tu m’as fait. Et la nuit n’est pas finie. C’était le genre de promesse à laquelle j’avais envie de croire. Cindy aurait pu douter de mes propos au sujet d’une absence de libido, elle n’en fit rien, préférant m’amener dans une pièce contigüe au salon. Les murs, le plafond, même le drap sur le grand lit, tout ce que la chambre contenait de blanc se teintait du mauve byzantin d’une lampe de chevet, rehaussé par les touches noires de l’armoire de bois teinté. Un portrait de moi sur la table de chevet m’interpella, la photo prise au cours d’une interview donnée au magazine « Femmes actuelles » l’an dernier me flattait. – Ne te sens pas obligée, susurra Cindy alertée par la subtile pression de ma main sur la sienne. Obligée de la toucher, de l’embrasser, d’assouvir cette brusque envie d’elle ? Comme si le choix m’appartenait encore après des années de vide détestable. Je la plaquai contre la cloison d’une poigne ferme, dominatrice, mordillant la peau tendre du cou comme un vampire assoiffé de luxure. J’aurai pu la masturber dans cette position, peut-être la belle y aurait-elle pris un certain plaisir, mais un besoin irrépressible ...

... me poussa à ouvrir la porte de l’armoire équipée d’une psyché. Penchée de manière à nous voir, j’entrepris les seins voluptueux d’une caresse innée. Mon souffle chaud sur sa peau provoqua un soupir langoureux qui poussa la poitrine en avant, un téton me nargua. L’insolent trouva une place dans ma bouche tandis que son jumeau réclama le secours de mes doigts. Pas de jaloux. Un râle exprima le bonheur de Cindy, mon œuvre s’exposa un instant à la lumière de la lampe de chevet. Je repris mon manège, pianotant de l’autre main sur le ventre durci d’excitation. Une odeur particulière titilla mes narines ; la belle, excitée à l’idée de subir le plus délicieux des outrages, libérait ses effluves charnels enivrants. Mes doigts s’égarèrent sur le pubis que ne parvenait pas à dissimuler un voile blond davantage qu’une touffe. Je voulais tout en même temps, embrasser les seins orgueilleux et explorer ce sexe inconnu. – Hummm… gémit Cindy de sentir une présence dans son intimité. La moiteur des chairs décupla mon ardeur. – Tu veux que j’aille plus loin ? La main de ma victime se crispa sur mon poignet. – Prends-moi. Cinq doigts, c’était plus qu’il n’en fallait. Le majeur et l’annulaire découvrirent sans mal l’orifice du vagin qui aspira les intrus tandis que la vulve livrait ses secrets à l’index turbulent, le pouce pour faire bonne mesure dénicha le clitoris saillant dans sa cachette. Le tressaillement de ma victime raisonna comme un compliment. Je savourai l’honneur de la caresser, de la ...